ISO 9002

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La magistrature suprême du pays a prononcé une allocution, cette fin de semaine, dans laquelle des mesures décisives pour l’avenir du pays ont été annoncées sans que cela n’ait apparemment attiré, d’une forme quelconque, l’attention des bloggers qui nous ont pourtant habitué à être « sensibles » aux sujets politiques concernant le pays. Entre autres sujets, la dite allocution nous a donner un aperçu édifiant sur qui aura la « certification ISO 9002 » (clin d’œil à notre ami Cartapolis) et qui ne l’aura pas.

Sachez cependant, si vous accordez un certain intérêt à ce sujet, que ni Ahmed Nejib Chebbi, pourtant candidat déclaré (ou auto déclaré c'est selon où vous vous situés), ni Ben Jaafar, n’auront l’honneur de représenter les couleurs qu’ils défendent.

Sur les deux il y en a un qui est resté amère. C’est Chebbi vous l’aurez sûrement deviné. Ce dernier a vu dans les intentions du régime une volonté caractérisée de l’exclure personnellement de la course vers le titre. Un peu comme ce qui s’est passé avec le CSS.

Dans une déclaration distribuée, Chebbi s’est présenté comme « le seul candidat en lice, investi par la plus haute instance du PDP et soutenu par une coalition de personnalités démocratiques ». « Seul candidat en lice » je confirme. « Investi par la plus haute instance du PDP » je cherche… Mais alors lorsqu’il dit qu’il est « soutenu par une coalition de personnalités démocratiques » sincèrement j’ai beau cherché… je cherche encore et je reconnais que je suis sur le point de donner ma langue au chat.

Plus loin dans sa déclaration, le même candidat en lice présente son parti politique comme (je cite) : « le PDP est devenu un terme incontournable de l’équation politique… ». En disant cela Chebbi se base sur quelles critères ? Car, jusqu'à preuve du contraire et si je me trompe corrigez moi, toutes les forces de l’opposition réunies et confondues, ne sont pas encore devenues un terme incontournable dans l’équation politique du pays et ce ce n’est ni parce que la volonté ni l’envie ne manquent.

Tant que Chebbi continuera à adopter ce genre de discours « diviseur », et la je suis entrain de citer Chebbi non pas par ce que j’en fais une affaire personnelle mais tout simplement parce qu’il est l’unique opposant qui s’agite dans l’arène politique en ce moment, l’opposition restera dans le statu quo et fera le bonheur des autres c'est-à-dire ceux qui détiennent les règnes du pouvoir et qui continueront à le faire. Et nous dans tout cela ? Spectateurs nous sommes nés et spectateurs nous resterons. Point c’est tout.

Magdi Allam, l'islam, le Christianisme et la violence

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L’information vous l’avez certainement lu ou entendu quelque part. Magdi Allam, un italien d’origine égyptienne s’est convertit au christianisme. C’est le Pape Benoît XVI en personne qui lui a donné le baptême. Au-delà du caractère polémique de l’affaire et des débats émotionnels que peut susciter une telle conversion à effet plus médiatique que religieuse, mon attention fut attiré par les déclarations, un peu saugrenues, réalisées par celui qui se dit avoir embrassé la foi du Christ par raison. Magdi Allam, éditorialiste du prestigieux journal italien « El Corriere della Serra », donc théoriquement un vrai intellectuel et non un usurpateur qui aurait troqué son Islam pour le christianisme pour des raisons suspicieuses, aurait déclaré peu après sa conversion que son acte il le justifie par sa conviction profonde que « le mal est inhérent à l’islam » et que cette religion « est physiologiquement violente et historiquement conflictuelle ».

On ne peut pas écarter d’un revers de main une certaine véracité dans les propos de Allam. Aucune personne, armée d’un soupçon de bon sens, ne peut affirmer ne pas avoir été scandalisé à la lecture de certains versets du Coran où il est question de violence, de cruauté, de barbarie… Mais cette violence est elle une exclusivité de l’Islam tel que veut le faire croire Allam. Ce dernier, ne fait-il pas là le relais à certains milieux qui prêchent un discours fallacieux et tendancieux selon lequel l’Islam est la source de tous les maux de ce monde ?

La violence que Allam reproche à l’Islam est ce une particularité bien musulmane ou est ce un facteur commun entre la majorité des religions aussi bien monothéistes que païennes ? S’il est vrai que Allam a fui l’Islam pour épouser le christianisme à cause du caractère intrinsèquement violent de la religion de Mahomed, j’ai peur que ce dernier ne se soit trompé de cible. Car à juger de sa déclaration incendiaire, ou bien ce Allam est entrain de donner la preuve de sa malhonnêteté intellectuelle ou bien ce dernier ignore complètement les textes fondateurs et l’histoire sombre du christianisme. Tous aussi violent que l’Islam, le judaïsme et même le bouddhisme, le christianisme a connu ses propres pages noires. Se ne sont pas des enfants de chœurs qui ont mené les croisades, instauré l’inquisition et décimé des races entières au nom justement du Christianisme. Même dans le présent, et bien que sagement voilées, les guerres que mène le monde occidental contre le monde musulman sont bel et bien des « croisades » qui reçurent la bénédiction de l’actuel Pape.

On peut toujours prétendre que Jésus n’a jamais prêché la violence. Mais s’il est vrai que le message du Christ a été trahi il faut admettre que ceux de Mohamed et de Moise l’ont largement été aussi. Pour résumer l’affaire, je dirais que lorsque la religion vienne à affronter les choses terrestres la violence devient inévitable car il ne s’agit plus d’une quête spirituelle mais tout simplement d’une volonté d’imposer un pouvoir et le pouvoir n’est que le faux jumeau de la violence.

مولد والا بدعة ؟

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Il y a une règle auquel je ne déroge jamais. Chaque mercredi je vais manger chez ma mère. C’est le seul jour où ma fille n’a pas école l’après-midi. Cette semaine comme les gosses sont en vacances, j’ai profité pour aller dés le lundi même chez ma mère. Je l’ai eu au téléphone un peu avant pour savoir ce qu’elle a préparé. Le menu était copieux. J’arrive vers 15h20 chez elle. Tout en chauffant la « mar9et frijidaire » (pour ce qui ne savent pas ce que ce terme désigne ils peuvent m’envoyer un email pour en savoir plus), j’ai remarqué que sur la table il y avait cinq ou six bols de « 3assida ». Au début, je n’ai pas fait attention au détail. Ce n’est qu’au bout de dix ou vingt minutes après, alors que j’étais entrain de manger et ma mère entrain de me raconter les nouvelles de la « 7ouma » de mes frères et sœurs…, que j’ai osé demander á ma mère ce que faisaient ces bols de « 3assida » sur la table. C’est alors qu’elle me répondit : « Celle là c’est celle de ta cousine « Taballa », celle là c’est celle de tante « Zakkara », celle là c’est celle de ma nièce « 7oubara », celle-ci c’est celle de notre voisine « mannana »… etc. » Etourdi, je lui est demandé spontanément la raison pour laquelle tout ce beau monde était pressé de faire la « 3assida de zgougou » avant l’heure « Elle voulaient toutes profiter du week-end ou quoi ? ». C’est alors qu’elle me répondit : Non, non. Ce n’était pas pour cette raison. Elles ont fait la 3asida avant le « Mouled » parce qu’elles ont entendu dire qu’il était « 7ram » de fêter la naissance du Prophète. D’ailleurs moi aussi l’autre jour, j’ai suivi une émission religieuse sur la chaîne « Hez me jabya wa 7ot fil 5abia » un imam dire que le mouled c’est une bed3a et que " كل محدثة بدعة وكل بدعة ضلالة، وكل ضلالة في النار "

Incrédule j’ai demandé à ma mère : « Mais c’est quoi cette histoire ? »

- Je te jure, c’est comme je te le dis.
- Mais maman, parce que faire la 3assida avant la date du Mouled c’est se dispenser de fêter la naissance du Prophète ? Maman, le Mouled, l’Aid, le Ras el 3am, ou toute autre fête quelle soit religieuse ou païenne ne sont que des prétextes pour que toute la famille se réunisse, pour que frères et sœurs, parents, oncles et tantes, cousins et cousines, amis et connaissances se voient. C’est une fête dans le sens ou l’on profite de l’occasion pour être ensemble. Il ne s’agit pas de fêter qui que soit ou quoi que se soit. Il n’y a ni ouverture de bouteilles de champagne ni feux d’artifice ni encore moins des lancements de pétards… ce n’est qu’un prétexte pour partager des moments de bonheur et de joie dans une vie qui est suffisamment lugubre…

Ma mère me regarda avec un air désabusé et me dit :
- Tu sais mon fils, je me sens fatiguée, les chose commencent à se confondre dans ma tête et je ne sais plus quoi penser. Jusqu’à il y a très peu de temps je pensais exactement la même chose que toi. Mais depuis que ces chaînes de télévision de la Nilesat se sont invitées chez moi je ne sens que de la confusion et de la perte. A chaque fois que je regarde une de ces émissions sur la religion je me sens bourrée de complexes. Plus je regarde et plus on me fait croire que je ne connais pas ma religion. Je croyais qu’être un bon musulman croyant c’était croire au bon dieu et le vénérer, aimer son prochain comme aimer soi même, ne pas faire du mal, s’acquitter de ses devoirs envers dieu et envers ses créatures et surtout entreprendre toute chose dans cette vie avec de la bonne foi et des bonnes intentions. Mais aujourd’hui, tout se complique pour moi. Il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela. Il faut faire comme ceci et non pas comme cela… C’est devenu tellement compliqué que lorsque je fais mes prières au lieu de ne penser qu’au bon dieu je ne fais que faire attention à comment je me mets debout, quel habit mettre, comment mettre les mains, les pieds, comment faire les génuflexions… les « recommandations » de ces cheikhs raisonnent dans ma tête, je voient ces policiers de la religions me jeter un regard furibond comme s’ils étaient à l’affût de la première faute que je commette pour qu’il me flagellent… Je croyais que faire ses prières c’était s’isoler pour retrouver son créateur mais là les choses ont beaucoup changer et j’ai l’impression que l’on s’occupe plus des détails au détriment de l’essentiel…

Maman n’arrêtait pas de parler des troubles qui la harassent et moi je la regardais avec un mélange de compassion et de rage…

شتان بين الثرى والثريا

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J’étais entrain de lire les informations à propos de l’enlèvement de deux touristes autrichiens par un groupe d’islamistes lorsque je suis tombé sur cette photo. Le cliché m’a interpellé et puis je ne sais pas pour quelle raison ni par quelle analogie je me suis rappelé d’autres clichés de célèbres rebelles comme Che Guevara, le Commandant Chah Messaoud, et j’en oubli… qui ont choisit le maquis pour lutter et même se sacrifier à faveur de causes comme la liberté, la démocratie, l’indépendance, la justice… alors que les protagoniste de ce cliché ont opté eux pour le maquis afin de diffusé la barbarie, l’obscurantisme, l’anéantissement…

Sincèrement, j’avoue qu’entre les premiers et les deuxièmes il n’y a pas photo. Devant ces escadrons de la mort, ces oiseaux de mauvaises augures, on ne peut que rester consterner. Désolation et amertume c'est tout ce que peut me m'insinuer cette scène.

Je sais que je vais dire une bêtise, que mes propos vont paraître d’une absurdité immense, mais à ces maquisards de l’anéantissement, à ces prophètes de l’holocauste, je veux leur dédier ces quelques vers de Tahar Bekri :

Si l’amour est l’œuvre de Satan
Si ton corps est ta prison
Si le fouet est ce que tu sais donner
Si ton cœur est ta barbe
Si ta vérité est un voile
Si ton refrain est une balle
Si ton chant est oraison funèbre
Si ton faucon est un corbeau
Si ton regard est frère de la poussière
Comment peux-tu aimer le soleil dans ta tanière ? »

Si ton village est une caserne
Non un nid pour les hirondelles
Si ta maison est une caverne
Si ta source est un mirage
Si ton habit est ton linceul
Si la mort est ton mausolée
Si ton Coran est un turban
Si ta prière est une guerre
Si ton paradis est enfer
Si ton âme est ta sombre geôlière
Comment peux-tu aimer le printemps ?

الحمد لله الذي هدانا للاسلام وما كنا لنهتديِ لولا أن هدانا الله

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C’est effarant ce qu’un article, anodin somme toute au départ, peut se convertir, accidentellement et presque de manière spontanée et inconsciente, en un indice sans équivoque et révélateur des vrais sentiments cachés qui animent les lecteurs dudit article. C’est fou aussi ce que parfois un petit détail, banal dans son apparence, peut résulter symptomatique et miroir de ce qui se trame dans le subconscient collectif d’un groupe de gens qui en théorie n’ont rien en commun entre eux mais qui en réalité partagent des convictions intimes intériorisés et des envies frustrés qu’ils se précipitent à extérioriser dès que la première occasion que se présente.

L’ami bloggeur « Mosaïques » a écrit récemment un article où il a donné libre cours à ses pensées pour s’exprimer sur la religion et expliquer pourquoi il se sent un musulman, un vrai, dans la foi et dans l’âme. Personnellement je trouve qu’il a tous les droits du monde pour se prêter à ce genre d’exercice. Sauf que, et c’est la où que le hic réside, l’article en question est écrit dans un style plus proche du délire que d’autre chose (je pris Mosaïques de ne pas interpréter mes propos comme une offense envers sa personne). Et pourtant, en réaction à ce texte simpliste, rudimentaire, qui reflète un certain degré d’ingénuité, les témoignages d’approbation et les attestations de solidarité n’ont pas tardé à s’abattre sur l’auteur du texte comme si ce dernier venait d’illuminer le chemin du salut à un groupe de badauds égarés quelque part et qui soudain ont retrouvé l’objet de leur quête et remercient la providence d’avoir mis sur leur voie un guide « inespéré ».

Ce qui a attiré mon attention ce n’était pas l’article en lui-même mais les commentaires laissés par les lecteurs. Une très grande majorité des « commentateurs » ont approuvé les dires de « Mosaïques », et sur ce point je me sens obligé de dire que ces derniers ont eux aussi tout le droit de s’exprimer librement. Cependant, cette majorité a cru bon, opportun, fondamental, voire impardonnable… de s’exprimer sans faire accompagner leurs commentaires par cette formule aussi surprenante que saugrenue :

الحمد لله الذي هدانا للاسلام وما كنا لنهتديِ لولا أن هدانا الله

Cette formule a été reprise par pas moins de 11 sur les 15 intervenants qui ont réagit à l’article de Mosaïques. Sincèrement, je fus littéralement désemparé. Au début je me disais que ce ne devait être qu’une coïncidence. Mais au fur et à mesure que j’avançais dans la lecture des commentaires je commençais à sentir un sentiment de consternation m’envahir : A quoi peut rimer tout cela ? Pourquoi les commentateurs se sont-ils sentis obligés de reprendre cette formule ? Est-ce pour exprimer une affirmation ? Est-ce pour souligner que eux tous ont une appartenance dont ne font pas partie ceux qui ne reprennent pas cette formule ? Est-ce une nouvelle forme de profession de foi ? Est-ce une nouvelle formule pour exprimer son allégeance au dieu le tout puissant ?

Plus terrible encore fut mon étonnement lorsque j’ai essayé de comprendre le sens de cette formule. J’aurais peut être admis que ces intervenants disent : الحمد لله الذي هدانا للاسلام , dans le sens ou l’Islam, en plus de sa dimension religieuse, est un projet civilisationnel porteur de paix, de tolérance, de coexistence, d’entente… entre les individus et entre les peuples. Mais dire : الحمد لله الذي هدانا للاسلام وما كنا لنهتديِ لولا أن هدانا الله , ccela veut dire quoi au juste ? Que les gens s’ils sont musulmans ils ne le sont pas par leur volonté mais par celle du dieu ? C’est troublant comme affirmation. Dans ce cas, à quoi sert alors ce cerveau dont le bon dieu a fait don aux hommes si les choix de ces derniers ne sont opérés ou validés que par sa volonté ? Ne dit-on pas que le bon dieu a distingué les hommes du reste de ses créatures par le cerveau pour que l’Homme puisse réfléchir, comparer, étudier… Donc, si ce dernier ne peut pas être musulman, chrétien, juif… par foi et par conviction mais par la volonté de son créateur alors à quoi bon sert lui donner un cerveau? Et puis quel genre de dieu est celui qu’on présente ainsi ? Un dieu qui pratique la ségrégation et qui préfère quelques uns (on leur montrant le chemin de la rectitude) à d’autres (on les égarant). Un dieu qui ouvre la voie de la foi à qui il veut et en prive qui il veut. Où se situe la notion de la justice, de la magnanimité, de la miséricorde, de la clémence… divine (attributs suprême de dieu) si ce dieu auquel font référence ces « commentateurs » offre la rédemption à certains et en exclu d’autres ?

Je ne sais pas quoi penser en lisant ce genre de remarques fort incommodantes. Une chose est sur cependant. Je préférerais être un athée voir même un agnostique, qui le soit après mures réflexions et méditations, qu’être un « musulman » converti par la volonté du dieu.

رسالة مضمونة الوصول

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قريت في إحد المدونات الي كنت نعتبرها من احسن المدونات التونيسية هل المقطع التالي :
اليوم أيضا، نحن بصدد خلق صدع بيننا بفعل جدل مفتعل حول العلمانية…وكأننا نواجه طرح مسألة الدولة الدينية في بلادنا.
غاب عن البعض أنهم يعيدون طرح مسألة مكان من له مصلحة رئيسية في طرحها وهم يقدمون له هدية…بفعل غباء.

المعني يظهرلي واضح. مانيش باش نجاوب بنفس الأسلوب أما مذبيا نقول لصاحب المقال هالكليمتين

و قل لمن يدعي في العلم معرفة علمت شيئا و غابت عنك أشياء




زوبعة في فنجان

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أنا نحس روحي محظوض لأني من ايام المعهد و الجامعة كنت مواظب علي قراءة مجلة جون أفريك ، إفريقية الفتية،. الفضل و كل الفضل يرخع للوالد، ألله يرحمو، ألي كان يسر علي إقتناء إشتراك سنوي في هالمجلة بالرغم من ان المستوي التعليمي متاعو كان ثانوي. المهم، ما هوش هاذ الموضوع إلي حبيت نطرقلو. مخ هدرتي هو أنو بفضل جون أفريك تعرفت علي مفكر و مثقف و عالم تونسي إسمو محمد طالبي خلاني من خلال مقالاتو و أرائو و كتاباتو نحس بإعتزاز للإنتماء إلي هذي الوطن برغم عديد المآخذات و الأحترازات إلي الواحد ينجم يعبر عليها.

كنت نقول الي أبهرتني مقالات سي محمد طالبي الي أنشرها قي جون أفريك علي خاطر كنت نري فيها برش جرءة و برش إنفتاح و كتابتو تجلب بفضل أسلوبها المخالف للمألوف. المقالت الي كان يرد فيها علي منتقدي الإسلام و خاصة إلي يعيبو عالإسلام طبيعة خطابو و رسالتو و أحكامو المتحجرة و عدم تأقلمو في الحوار بين الأديان تدفع فيك حب الإطلاع و مساندة الكاتب في اقوالو. أكثر من هذا سي محمد طالبي نشر زاد مقالات عبر فيها علي أراء و تفاسير و تأويلات إلي تعطي نظرة علي الإسلام مخالفة تمام عن النظرية التعصبية والجامدة الي ينشر فيها الخطاب الديني السائد في العلم بصفة عامة والعالم الإسلامي بصفة خاصة و تخليك تنظر للدين بنظرة تبعث فيك الإطمانان و يبعدك علي خرافات القبر و العذاب و الشيطان...

هل المقالات الثورية الي كانت تنجم تتسبب لصاحبها بتهم الزندقة و التكفيردفعتني باش نفركس علي كتب كتبها سي محمد. أول ما عثرت عليه هو كتاب ''ٌعيال اللهٌ '' باللغة الفرنسية (1). الكتاب منير علي اكثر من مستوي و ننصح إلي يحب يقري نص طريف و مطمأن عن الدين و عالإسلام و علي علاقة الإسلام معا ا لديانات الأخري باش يشري هل الكتاب.

هالفكرة الطيبة عن سي محمد طالبي رافقتني سنين طويلة و كنت متعجب كيفاش هالمفكر من جرّاء أفكارو السياسية و تصادماتو مع النظام، ألي تقييمها ينجم تختلف فيه الأراء، يواجه حملة شرسة حرمت التوانسة من الإنتفاع من أفكارو الي نقولها و نزيد نعودها كانت تنجم تحسن برش صورة العرب و المسلمين في هالعالم المحزن. لكن هل الإنبهار و الإعجاب سرعان ما تحول الي شعور بنوع من الحيرة و الإمتعاض وقت الي بديت نقري في آخر كتاب صدر لسي محمد طالبي ' ليطمئن قلبي '. المشكل إلي لقيتو ما هوش في أطروحات طالبي و الا النضريات الي عرضها و إنما في تهجمو المجاني و المتجني علي بعض المفكرين التوانسة و العرب أمثال عبد المجيد الشرفي، حمادي الرديسي، محمد أركون... الي نعتهم بنعوت ما تليقش لا بمقامهم و لا بمقام العلمي و الأكديمي متع سي طالبي. نتمني ألي هالسوء تفاهم ما يكون لوش صدي أكبر من حجمو و إن شاء الله يرجع شوية للصواب حتي تكون تدخلاتو أكثر منفعة للدين و للناس.

(1) : Plaidoyer pour Islam moderne

في حلبان الثور

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بربي نطلب منكم باش توسعو بالكم معيا شوية . خوذو وقتكم و راحتكم و ركزو. أقراو في عقلكم هل المقال القمقوم. كاتب المقال يقول الي هو كتب هالتقرير ببرشا موضوعية و برشا حرفية و أنو ما هوش قاعد يقوم بحملة دعائية بلكل خاصتا و انو الموضوع تطرقلو من ناحية إقتصادية بحتة... المهم هاو النص:

Zitouna FM à la conquête de l’audimat et de l’esprit tunisiens
Zoom sur une radio pas comme les autres
05/03/2008 07:02

Elle n’a que quelques mois et on ne parle que d’elle : la station radio Zitouna FM. Une radio religieuse qui ne devait diffuser que du coran. Son contenu est totalement inconnu ou presque par les étrangers et investisseurs en Tunisie. Sa logique économique est quasi inexistante ailleurs puisqu’elle fonctionne en comptant sur les seules ressources de son promoteur. Malgré cela, elle attire de plus en plus d’auditeurs, comme l’attestent les chiffres de Sigma. Zoom sur une radio qui ne touche pas que les croyants. Précisons de prime abord qu’au vu de la nature de notre ligne éditoriale et de l’identité du promoteur de la station, aborder le sujet de Zitouna FM était délicat tant les mauvaises langues pouvaient interpréter d’une façon erronée notre démarche. Il ne s’agit nullement de fayotage ou de publireportage, mais tout simplement de mettre sous la loupe un acteur de la vie médiatique et économique tunisienne. Une démarche critique qu’on fait avec tout le monde, d’autant plus que cette chaîne demeure mal connue par tous les non-arabophones.Vendredi 29 février, au cours d’une réunion avec le ministre de la Communication, M. Rafâa Dekhil, (réunion sur laquelle nous reviendrons dans quelques semaines), notre confrère de l’Observateur, Boubaker Seghaïer, a rapporté le constat suivant : on entend de moins en moins de propos blasphématoires en Tunisie. « C’est l’effet de la Zitouna FM », conclut-il. De l’assistance présente à la réunion (ministres et responsables de médias essentiellement), nous n’avons entendu que des adhésions à ce constat. Constat que nous enrichissons par un autre que nous avons relevé et qu’il est facile à chacun de nos lecteurs de le faire : prenez dix taxis différents et constatez combien de chauffeurs écoutent Zitouna FM. Sur trois taxis que nous avons pris, à des horaires différents, deux écoutaient la radio religieuse. Le troisième n’avait pas d’autoradio. Dans un paysage médiatique occupé aujourd’hui par une déferlante de chaînes satellitaires religieuses véhiculant un discours qui nous est totalement étranger, une pareille station radio n’est que la bienvenue, s’est-on dit à son démarrage le 13 septembre dernier. Aujourd’hui, six mois plus tard, on remarque que ladite station ne fait pas que du coran, ce qui explique en bonne partie son (relatif) succès et n’émet pas qu’en arabe. Outre le coran, les animateurs font beaucoup d’émissions de savoir-vivre inspirées de la tradition islamique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas de dicter le bien et le mal et de dire que ceci est un péché, ceci est toléré et ceci est autorisé, il s’agit de faire simple avec un appel au bon sens de l’auditeur. On considère celui-ci comme une personne intelligente qui n’a pas à se faire dicter ce qu’elle doit et ce qu’elle ne doit pas faire. D’où l’adhésion non démentie par les chiffres. Selon Sigma Conseil, le taux d’audimat de la station tourne autour de 13% sur le Grand Tunis et de près de 19% sur Sfax. Un taux fort important et révélateur au vu du profil de la station. On peut être musulman, croyant pratiquant, athée, chrétien ou juif (et la Tunisie, c’est tout cela à la fois), celui qui écoute la station ne reste pas insensible au discours qui y est véhiculé, puisqu’il découle du bon sens. Les musulmans diront que c’est là la force de l’islam (le vrai), les athées diront que le discours est inspiré des grandes valeurs humaines universelles. Peu importe qui a raison et qui a tort, le résultat est le même puisqu’on appelle à l’intelligence, au bon sens, à l’autodiscipline et au civisme ! Autre point noté à l’actif de la station, les propos sont émis en dialectal tunisien et non en arabe littéraire. Résultat : il touche directement le Tunisien puisqu’il parle son langage. C’est là le nerf de la guerre. Que M. Boubaker Sghaier ait relevé une diminution des blasphèmes, c’est une bonne chose. Nous, on pourra dire que nous avons remarqué un meilleur respect du code de la route des chauffeurs de taxi. Un meilleur respect de nous-mêmes et un appel au savoir vivre, au civisme qui manque tant à beaucoup d’entre-nous. Que l’on soit musulman ou pas, ses émissions touchent tout le monde quand on a l’accidentelle ou préméditée occasion de les écouter. Exemple : un animateur (qui serait très célèbre parait-il) appelait un jour les auditeurs à respecter autrui en mangeant. « Il ne faut pas manger en émettant des bruits et il faut veiller à ne pas jouer avec le cure-dents en ayant la bouche grande ouverte », disait-il. Il appelait une autre fois à soigner ses dents et son haleine rappelant la tradition du prophète en la matière. Du coup, ceux qui aiment écouter la tradition du prophète (et ils sont très nombreux) adhèrent et ceux qui n’aiment pas en entendre parler adhèrent également. Le discours est à des années lumières des ordres criés par les pseudo-cheikhs égyptiens et saoudiens qu’on voit sur le satellite. Le Tunisien moyen n’ayant pas la possibilité du recul nécessaire par rapport à l’information, il ne peut que croire ce que disent comme stupidités plusieurs de ces chaînes que nous crache l’Orient. Avec une station tunisienne, en dialectal tunisien, faisant appel à la culture tunisienne spécifique et, surtout, à l’histoire de ce pays trois fois millénaires, le discours est dix mille fois plus accrocheur. « Une telle station aurait due être lancée par l’Etat et non par un privé », a déclaré une fois notre confrère et ami Khemais Khayati. S’agissant de l’un de nos plus grands experts en matière d’audiovisuel (une vraie compétence mise, hélas !, en veilleuse par l’ERTT pour des raisons bureaucratiques aberrantes), on ne peut que l’écouter. Mais l’Etat peut-il tout faire ? « C’est son rôle », nous réplique-t-il. Ce qui est vrai du reste et nous le remarquons dans d’autres pays, tel le Maroc par exemple.Dotée d’un capital de 700.000 dinars, Zitouna FM a été lancée par le jeune homme d’affaires Mohamed Sakhr El Materi. Petit-fils de militants bien réputés et gendre du Président de la République.La station n’a pas de vocation commerciale, le jeune Materi gagne son pain ailleurs et appartient à une richissime famille tunisoise. Reste que la logique économique de la station est intrigante : il n’y a pas de publicité ! La station vit du mécénat de son propriétaire et réussit, malgré cela, à faire appel à de grands professeurs (le directeur de la station n’est autre que Kamel Omrane, ancien directeur de la radio nationale notamment) et à élaborer des programmes accrocheurs et sérieux comme toute grande station professionnelle qui se respecte. Reste qu’il faudrait revenir à la suggestion de M. Khayati et d’appeler les autorités à reprendre à son compte l’idée avec une chaîne de télévision similaire. C’est le rôle du service public que de présenter un produit fortement apprécié par le public. Que le privé le fasse pour gagner de l’argent ou pour asseoir ses convictions, cela ne doit pas empêcher le service public de faire de même. Pourquoi investit-on en masse dans les émissions sportives et ne fait-on pas de même pour le savoir-vivre et le bien-être des gens ? Il est vrai que l’ERTT fait de la course à l’audimat et aux recettes publicitaires oubliant du coup son rôle majeur de service public. Avec Mosaïque et ses 53% d’audience, Zitouna et ses 13 et 19%, il est peut-être temps que l’ERTT se rappelle ses prérogatives.

كيما لاحظتو هالمقال يعجعج بالأفكار القيمة و خاصة بالأمثلة المفيدة . نحب نشير بصفة خاصة الي ملاحظات العلامة الأستاذ بوبكر الصغير الي ظهر و أنو صغير موش فالإسم بركة علي الإستنساجات الي تكرم بيها والي حسب رائي تطلب دراسة اكدمية نستغلوها في بث الأخلاق الحميدة الي تنسر فيها إذاعة الزيتونة. من جيهة أخري نحب نعرف يا هل تري الكلام الي تنسب لخميس الخياطيي زعمي قالو بالحق و الا تم إخراج من إطارو الحقيقي ؟ علي كل النص كيما تأكدتو بنفسكم جدي و موضوعي و فيه برشا بارشا حرفية كيما قال كاتبو.لا فيه تقفيف و لا تبنديرو لا حتي شوية طحين بالمعني الي حكي عليه زميلنا فسيفساء في تدوينتو متاع اليوم. الحسيلو الكلمة الأخري ترجع بالطبيعة ليكم.

De la liberté de presse...

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الدنيا قامت و ما زالت ما قعدتشي في الصحف الأوروبية وقتلّي ملاعبي متاع كورا تونسي قال الّي هو يتفهم ردود فعل الخوانجية تجاه إعادة طبع الرسوم المسيئة لرسول الله. في حين نفس وسائل الإبهام الغربية تعتبر تصريحات وزير الدفاع الّي هدد فيها الفلسطينيين بهولوكست حاجة عادية جدا و تندرج ضمن باب حرية التعبير... يا سي إهود امّالا عربد, عفو, عبّر علي روحك راهي أمورك هانية ستة علي خمسة

Jeux promotionnel sans obligation d'achat

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Savez-vous quel et le nom de la nouvelle entité chargée de veiller sur les destinés de l'assurance maladie ? YA3TI.... CNAM
7ache men 9ra... mais apparement c'et le message que veulent faire passer les responsables de cet organisme.

De la Laicité et autres choses

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J’ai lu, relu et re-relu l’article de notre ami Tarek Kahlaoui sur la laïcité ainsi que la réponse, étalée sur trois parties (j’espère que la troisième est la dernière), par notre cher « doyen », devrais-je dire, Sidi Ali. Les deux textes m’ont paru d’une rare honnêteté intellectuelle, instructifs à plus d’un titre et, surtout, aptes à s’imposer comme un document de base ou une référence pour un débat sérieux.

Seulement voila, il se trouve que dans le débat, par blog interposé, initié par ces deux amis il y a comme un hic. Il se peut que je me trompe, mais j’ai cru voir une volonté de donner un ton polémique à cet échange de point de vue alors qu’en réalité la polémique n’existe pas (et ce n’est pas parce que le sujet ne s’y prête pas). Personnellement, je ne trouve pas que l’avis de Tarek soit opposé à celui exprimé par Azwaw ou vice versa. Au contraire, je suis convaincu que les deux articles en question sont complémentaires. Il est vrai que l’emploi de certains vocables, de la part de l’un comme de la part de l’autre, peut être sujet à une interprétation différente de celle voulu par l’auteur. Mais en fin de compte il ne s’agit là que de détails qui ne doivent en aucun cas faire foirer une belle opportunité de dire librement ce que l’on pense d’un sujet qui s’impose comme un thème d’actualité en dépit de la finalité ou de la tournure que « certaines parties » veulent lui attribuer.

La laïcité n’est pas une affaire simple à définir. Même dans les pays occidentaux, où la séparation entre la chose publique et l’église est stipulée par la constitution, il y a souvent des enchevêtrements, des collisions et des interférences entre les deux domaines. Que dire alors des jeunes nations où cette tradition n’existe pas ou est incomprise par la majorité écrasante de leurs citoyens. Dans ce cas, et dans le monde arabo-musulman plus précisément, peut on accabler l’Islam d’être à l’origine de cette anomalie ?

Je ne veux pas et je ne peux pas me prononcer sur l’état de la laïcité dans tout le monde arabe. Mais, en ce qui concerne la Tunisie il est indéniable que l’ambiguïté (une laïcité pas tout à fait assumée) qui a marqué l’histoire contemporaine de ce pays dans ce domaine précis, a largement contribué dans la diffusion de la confusion dans la tête des tunisiens. Le fait que Bourguiba, un laïc convaincu, mais paradoxalement attaché à certaines valeurs religieuses traditionnelles, ait cédé devant les pressions exercées sur lui (même de façon partielle en décrétant des décisions et leur contraires selon les contextes), a en quelque sorte sapé toute tentation de faire avancer le principe de la laïcité pour qu’il s’érige en une valeur fondatrice et essentielle dans la nature du régime tunisien. L’association de références religieuses au pouvoir, même sous des formes symboliques (institutionnalisation de la charge de mufti, cérémonies religieuses… etc.), l’approbation de certaines concessions et privilèges au profit de « La Mosquée »… ont fait que l’élan se brise presque violemment alors que la « laïcité tunisienne » était encore dans un état embryonnaire.

En dehors des aspects juridiques et politiques qui ont freiner une volonté quasi individuelle (Bourguiba en a fait du combat pour la laïcité une affaire personnelle), il faut ajouter à cela que l’éducation proposée, depuis l’indépendance jusqu'à nos jours, ne favorise elle non plus l’assimilation du principe de la laïcité. Le tunisien ne commence à faire distinction entre le droit divin et le droit humain que tardivement. Directement ou indirectement, le fait religieux (plus que la religion elle même) se mêle de la vie de tout un chacun de nous dans différentes étapes de notre vie. Entre temps, le tunisien a développé une forme de réticence réflexive qui le pousse à voir un piège dans toute idée qui nécessite un effort intellectuel supplémentaire. Le résultat de cette confusion est tellement catastrophique que nous avons tendance (même si on est pas pratiquant) à voir dans la laïcité une attaque directe contre l’Islam si ce n’est carrément une conspiration dont le but est de nous faire dévier de notre « orthodoxie » (ديننا الحنيف).

Reste à savoir si la laïcité est un projet viable pour ce pays. A mon avis, l’Etat peut et doit garantir une certaine forme de laïcité (relative et graduelle disons pour ne pas heurter certaines sensibilités réactionnaires) en garantissant à chaque citoyen le droit de mener sa vie tel qu’il le pense dans le respect de la loi et sans encourir le risque de se faire lyncher matériellement ou même symboliquement. Mais, même dans ce cas, les citoyens eux peuvent-ils respecter le principe de la laïcité ? Personnellement je doute fort que dans l’état actuel des choses la laïcité puisse devenir un comportement sociétal naturel en Tunisie. Il faut voir comment nous sommes (par le nous je me réfère à la majorité écrasante de la population). Dans un pays ou l’uniformise, dans toutes ses formes, est non seulement la règle générale mais la règle tout court, espérer voir un jour la laïcité s’imposer relève plutôt de l’utopique (ne pas interpréter ce mot comme synonyme de fauchage des volontés ni une invitation à la renonciation). Il faut vraiment un travail d’haleine, une patience et beaucoup de sacrifice pour pouvoir voir un jour la religion devenir une affaire strictement personnelle et relevant du domaine du privé et que la loi humaine soit le seul et l’unique arbitre entre les différents citoyens quelque soit leurs confessions, leurs convictions et leurs croyances…

Pour finir cette note, j’aimerais me référer à l’information concernant le désir de certaines personnalités de créer une association pour la défense de la laïcité. Pour moi le problème ne réside pas dans l’identité ou l’orientation idéologique de ces personnes. Le problème se trouve à un autre niveau. Avec tous le respect que j’ai pour les auteurs de cette incitative il me semble que ce qui leur fait défaut c’est une plus ample légitimité (l’adhésion d’une personnalité nationale qui serait l’équivalent d’un Robert Badinter par exemple) et surtout une autorité morale (j’ai comme la sensation que je vais me faire taper sur les doigts) pour pouvoir donner une crédibilité entière à cette association. Ce n’est pas qu’ils sont indignes de ce projet mais ils ont besoins d’apporter des garanties pour prouver que leur projet est politiquement et éthiquement correcte et viable et non un caprice motivé par des considérations extra laïques. Entre temps, la nature du comité fondateur et les arguments avancés pour justifier la nécessite de la création d’une association pour la défense de la laïcité n’aident pas beaucoup à convaincre de la probité des intentions des initiateurs de ce noble projet.

Le monde selon "l'oncle Sam"

5 commentaires


Le ridicule déroute mais heureusement il ne tue pas. Lorsqu’un illuminé complètement déconnecté de la réalité parle, généralement, on fait peu attention à ce qu’il dit. Mais lorsqu’un haut responsable dans l’administration du pays le plus puissant du monde commence à débiter incontrolablement des inepties tout en se prenant pour le messie c’est là que le bas blesse.

En visite chez nous ces derniers jours, le sous-secrétaire d’état américain chargé du Moyen Orient, David We(l)ch, a tenu une table ronde ou il a eu le culot de faire des déclarations qui stupéfient. Je cite : L’Irak n’est pas sous occupation américaine (!!!). Nous y sommes sur invitation du gouvernement démocratiquement élu qui nous a « supplié de prolonger notre séjourner » dans ce pays… ». D’ailleurs, ajoute le responsable américain : « notre mission dans ce pays à été bien accueilli par la population locale » (tellement bien accueilli qu’ils les iraquiens leur présentent quotidiennement des dizaines de vies humaines comme offrandes).

C’est quoi ce délire. M. We(l)ch peut s’offrir tout le luxe d’abuser de notre sens de l’hospitalité pour séjourner autant de fois qu’il le souhaite chez nous. Mais de grâce, cette hospitalité ne lui donne pas le droit de nous prendre pour des sujets atteints de trisomie ou des amnésiques. Il peut se permettre de brouiller les cartes avec ce genre d’intox auprès de l’opinion publique de son pays mais seulement chez lui car ailleurs les gens ne sont pas dupes.

Remarquez ce dernier a eu de la chance et il a pu se prêter à ce genre d’exercice sans qu’aucun des journalistes présents dans la dite table ronde n’ait osé lui rappelé la réelle chronique des événements en lui signalant que la présence de l’armée US en territoire iraquien est bien plus antérieure à la naissance, au forceps, du pseudo gouvernement en place.

Un peu plus loin il déclare qu’il a des doutes sur les allégations qui prétendent que les peuples arabes détestent les américains. Pour preuve, les arabes, toujours selon ses dires, « adorent » les films, les livres et les produit américains… Et en plus ils s’intéressent de près aux élections américaines… Mais, personne n’a chuchoté à ce con que l’intérêt que les peuples arabes portent pour la politique américaine en ce moment n’est motivée que par un soupçon d’espoir : celui de voir l’arrivée d’une nouvelle administration américaine qui soit moins belliqueuse que l’actuelle…