Cela vous parait normal ?

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Les 55 articles les plus populaires, c'est à dire ceux qui ont reçu le plus de votes sur Tn-blogs, sont des notes blanches ????????? Je ne sais pas quoi dire. Mais, cela veut dire pas mal de choses... rabbi yba99i 3alina essiter wou barra.

أعمل كما جارك و الاّ حوّل باب دارك

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Toujours dans la rubrique actualité. L’autre jour j’ai lu que le président d’un pays voisin, l’Algérie, s’est complètement remis de sa mystérieuse maladie. Il est tellement en forme qu’il croque plein les dents dans la vie. Du coup, son premier ministre, et premier serviteur, s’est lancé dans un vaste projet prometteur qui permettra aux algériens et algériennes de profiter de la longévité de Bouteflika. A en croire les rumeurs, les démarches vont bon train pour que les algériens se voient proposer une consultation référendaire à propos de certaines questions concernant l’amendement de la constitution et surtout l’article qui limite la candidature à la présidence à deux mandats non renouvelables.

C’est troublant, mais j’ai comme l’impression que les éléments de cette histoire se sont déjà produites quelque part. Je ne sais dire si l’on est là devant une authentique expérience de « Déjà vu » ou est ce tout simplement le cour normal de la vie. En tous cas, on a la preuve là qu’il n’y a pas que les expériences de solidarité et de gestion des problèmes de la sécurité que notre cher pays exporte vers l’extérieur et ça c’est une très bonne nouvelle. Nulle doute, on est en train de faire des émules partout et il va falloir demander des droits d’auteur…

Ils sont vraiment pathétiques

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Actualité oblige, je voudrais parler aujourd’hui de l’ignoble assassinat de Benazir Bhutto. Tous le mots réunis ne peuvent exprimer la rage, l’incompréhension, la stupeur qui me rongent. Que dire sinon qu’on est là devant l’exemple même de la lâcheté suprême. Un assassinat qui montre que, même au 21 siècle, « l’Homme » est un être minable, pitoyable, méprisable, odieux, petit, indigne de tout.

Plus affligeant que l’assassinat lui-même furent les réactions du monde entier pour condamner cet acte ignominieux. Les arabes, à travers l’entité qui est supposée symboliser leur unité, la Ligue Arabe, ont « fermement » condamné l’attentat qui a coûté la vie à Benazir Bhutto et ont « adressé leurs condoléances au Président Pervez Musharraf » !!! Des condoléances à un dictateur c’est touchant ça. Je ne sais pas ce que vous pensez vous mais moi j’ai l’impression qu’à travers ce communique laconique il fallait lire : Félicitations Monsieur le Président d’avoir eu le culot d’éliminer une fois pour toute l’un de vos problèmes…

Les américains eux ont été encore une fois autosuffisants, surs et certains d’eux même en accusant les islamistes extrémistes de ce massacre. Il est fort probable et même indiscutable que la main qui exécuta le forfait soit islamiste issue de la mouvance d’Al Qaida. Mais, Benazir Bhutto, qui ne faisait pas face là à sa première menace émise par des barbus enragés, méritait une protection adéquate de l’état de par son statut d’ancienne « Femme d’Etat ». Visiblement, ce n’était pas le cas et les américains n’ont jamais soulevé la question. Musharraf n’est peut être pas le commanditaire du massacre. Cependant, la passivité dont il a fait preuve dans la protection d’une ex chef d’état peut être interprétée comme une forme de complicité.

Enfin la plus pathétique des réactions fut celle des européens. L’Europe, à travers l’UE a condamné cet attentat contre « la démocratie » ??? Brabbi de quelle démocratie ils parlent ? Quel genre de démocratie est celle qui est chapotée par un dictateur ? A priori le syndrome de Don Quichotte luttant contre les moulins à vent fait encore de ses ravages du coté du vieux continent. Parce que pour dire des absurdités pareilles il n’y a que Kouchner qui est capable de le faire et il l’a fait…

العزوزة هاززها الواد و هي تقول العام صابة

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En cette période de fin d’année où le moment est propice pour se prêter à un jeu de dressement de bilans et surtout à prendre des bonne résolutions pour l’année qui s’annonce, il me semble rébarbatif de ne pas dresser un regard rétrospectif sur les événements qui marquèrent le pays pendant cette année.

Dans l’horoscope chinois, 2007 est l’année du Cochon. Et on peut dire que c’était vraiment le cas : une année cochon. En effet, l’année 2007 aurait été celle de toutes les catastrophes pour la Tunisie. Des catastrophes naturelles causées par des pluies diluviennes (octobre 2007) qui emportèrent avec elles des hommes, des femmes et des enfants dont le seul tort était de s’être trouvés sur le chemin de ces inondations. Des catastrophes politico-militaro-terroristes qui ont pu mener le pays vers le chaos et la faillite. Et enfin, des catastrophes pseudo culturelles qui furent d’un impact dramatiques pour des dizaines de familles suite au passage de la « Star Ac » par la ville de Sfax.

Que faut-il en retenir de toutes ces catastrophes ? Que l’information, les journaux et les journalistes ont été on ne peut plus transparents, sérieux et professionnels. Que les service de l’Etat ont été on ne peut plus compétents, rapides et efficaces. Et que les citoyens tunisiens ont été on ne peut plus solidaires, unis et doté du sens de la compassion.

Heureusement que cette année est à quelques semaines de connaître son épilogue. Car je ne crois pas que les tunisiens auraient pu supporter un autre malheur. Vivement la nouvelle année. Quelle soit plus belle que sa précédente.

Atteinte à la pudeur à l’IPEI

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Quelqu’un se rappelle-t-il du film « Sliver » ? C’est un film dont les protagonistes sont Sharon Stone et Alec Baldwin. Un film pas aussi intéressant que cela. Il raconte les aventures d’un propriétaire d’un immeuble high-tech qui a installé des cameras un peu partout dans sa résidence pour épier ses locataires et plus précisement ses locatrices. Eh bien, il semblerait qu’on est sur le point de vivre la version tunisienne ou plus tôt une parodie de ce film.

Si cela venait à se confirmer ça serait indiscutablement le scandale du siècle. Il semblerait qu’une étudiante à l’Institut Préparatoire aux Etudes d’Ingénieurs (IPEI-Al Manar), aurait découvert une camera dans les toilettes de l’établissement ou elle étudie. Selon un article publié par le journal « Achaab », des cameras ont été installées un peu partout dans cet établissement sur décision de l’administration de l’institut dans le but de contrôler enseignants, étudiants, employés et tutti cuanti… Déjà, rien que pour cette raison l’affaire est suffisamment ignominieuse. Si on ajoute à cela l’existence de cameras là où elles ne devaient pas l’être alors la chose ne peut que s’amplifier en gravité. Il y a plusieurs questions qui se posent : Qui a fait cela ? Comment ? Qui est au courant ?... La présence de cameras dans les toilettes, quoi qu’on puisse prétendre, n’est justifiable sous aucun prétexte. C’est un viol qualifié.

Maintenant, il va falloir déterminer quelles proportions cette affaire a pu prendre et surtout l’ampleur des préjudices qu’elle aurait provoqué. Y a-t-il déjà des vidéos qui circulent sur le net ou dans un autre circuit « mafieux » ? Combien de jeunes filles ou d’enseignantes se sont fait piégées avant que l’on découvre le pot aux roses ?

Wait and see.

On l'a échappé belle!!!

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Il y a deux semaines de cela, le journal du PDP, Al Mawkif, publiait les photos de 4 des 30 inculpés dans l’affaire des incidents de Slimane. Je m’attendais à voir des visages barbues, des yeux noircit avec du khôl, des regards méchants… et voila que je me trouve devant 4 éphèbes. Une stupéfaction totale. A part un qui paraissait plus au moins correspondre au signalement d’une tête brûlé, les autres relèvent plus tôt d’une erreur de casting. Il y en a un qui ressemble plus à un camé ou à un trisomique qu’à autre chose. Alors que les deux restant ont le visage de deux morveux du genre à rentrer en courant chez eux et se tapir derrière leur mères rien qu’en recevant une seule gifle.

A quoi ça rime tout cela ? La gravité des faits, réelle ou gonflée, semble fortement secouée au regard de ces 4 visages plus appropriés à paraître dans une annonce de perdu de vu que d’être les protagonistes d’une affiche « Wanted ». Si les autres détenus sont du même type, c’est à dire aussi impitoyables, aussi dures…, alors il va falloir prendre les charges retenues contre ces derniers avec beaucoup de précaution.

On nous a parlé de dangereux criminels, de bandits féroces, de terroristes entraînés… On nous a dit qu’on a frôlé la catastrophe… Mais, au regard de ces têtes de turc, on a l’impression d’être devant une histoire qui sent le pétard mouillé…

Toujours est-il qu’il y a à se demander sérieusement ce qui aurait pu arriver au pays si vraiment ces gens auraient atteint leur objectif ? Très probablement nous aurions été la risée de tout le monde. Vous imaginez un peu la situation : La Tunisie, ce pays merveilleux, stable où règne la sécurité, et les tunisiens, ces gens affables et intelligents, désabusés, tenus en otage et condamné à la ruine par une bande de gamins galeux… Dieu merci de nous avoir éviter le pire.

ينصر دينك يا حاج... بوتفليقة

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Il est communément admis qu’il est très facile d’installer des barrières. L’installation de barrières se fait par précaution, par peur, pour empêcher une incursion indésirable, pour dissuader, pour contrôler. Cela n’empêche qu’on peut aussi installer des barrières par bêtise, par ignorance, pour abuser, pour emmerder… Comprendre les raisons ou les mobiles d’un tel comportement peut s’avérer une chose absurde… car les voies des hommes sont aussi impénétrables que celles de dieu…

La construction de barrières se fait progressivement, peu à peu. A chaque fois que l’on se rend compte d’une faille, on révise, on étudie les parades, on perfectionne… Bref, on s’améliore pour être plus efficace.

Le problème c’est que, une fois installées, ces barrières seront très difficiles à enlever par la suite même si on se rend compte de leur absurdité, leur inefficacité, leur inutilité…

Prenons comme exemple le visa pour visiter un pays européen. Pour aller en France, en Espagne, en Italie… une personne doit surmonter une succession d’obstacles pour pouvoir espérer obtenir cette fameuse vignette verte. Dernièrement, la France et l’Espagne ont decidé l’instauration d’un nouveau système pour l’octroi du visa : bientôt chaque candidat (?) doit, en plus des procédures de routines et du tas de papiers de justification, es hueres d’attente, etc… se soumettre à une reconnaissance digitale et oculaire ( !!!). C’est une mesure de sécurité à ce qu’il parait. Je veux bien comprendre le bien fondé de cette démarche. Mais il s’agit d’une mesure de sécurité contre qui ou contre quoi au juste ? Contre les terroristes et les clandestins susceptibles de se convertir en terroristes par la suite ? Mais depuis quand le terroriste ou le clandestin demande un visa ? S’il ne le fait pas illégalement, le terroriste est déjà sur place depuis pas mal de temps. Mais alors dans ce cas c’est qui qui subit tous ces tracas en versant de l’argent en plus ? Et bien c’est le simple citoyen, l’étudiant, le fonctionnaire… Ces gens là bien qu’ils ont une situation se trouvent punis par la faute des autres qui eux arrivent toujours à s’arranger pour atteindre leur objectif.

Moralité de l’histoire, cette situation m’a rappeler une anecdote bien de chez nous : C’est Jha qui rentre du travail épuisé. En arrivant devant la porte de sa maison, ses voisins vinrent se plaindre pour lui dire que l’un de ses deux ânes s’est enfuit et qu’il a foutu le bordel dans tout le quartier. Fou furieux, Jha prit un bâton et alla frapper l’autre âne qui était lui attaché dans l’arrière court de la maison. Les voisins incrédules apostrophèrent Jha : « Mais, Jha, ce n’et pas celui là le fautif, c’est l’autre », ce à quoi Jha répondit : Et bien estimez vous heureux car vous avez eu de la chance. Figurez-vous que si celui là à réussit à s’échapper lui aussi il aurait fait pire que son frère ». !!!

P.S : à ce propos il serait très instructif de jeter un coup d’œil du coté de la page Web du Consulat Générale francais en Tunisie et voir les formalités d’entrée en France pour les tunisiens et ceux exigées pour les français désirant entrer en territoire tunisien. C’est tout simplement époustouflant.

http://www.ambassadefrance-tn.org/spip.php?article31

http://www.consulfrance-tunis.fr/spip.php?article569

Stupidité quand tu nous tiens

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Savez vous qu’elle est le comble de la connerie humaine ? C’est d’en parler avec désinvolture comme s’il s’agissait d’une chose normale dans la vie. Je croyais tenir le monopole de la connerie dans cette blogosphère (pour ceux qui viennent de se réveiller voire URL de ce blog) jusqu’au jour ou je suis tombé sur une note qui m’a laissé effaré. Ne me demandez pas de qui je parle ou à quelle note je me réfère car cela ne sert à rien.

Cependant, sachez ceci. Que la note et son auteur soient d’une frivolité notoire et exaspérante cela peut toujours se comprendre et se justifier. Mais ce qui est d’avantage enrageant c’est que même dans ces moments d’idiotie impressionnante il y a toujours un élan de solidarité au rendez-vous. Tu peux raconter la stupidité la plus insolite du siècle et tu es sûr de trouver des «cons»frères qui se manifestent pour te soutenir dans la « Bhema » et la « tastika ba9ri ». Solidaires dans tout quoi et dans toutes les conditions, même dans la bêtise. El 7assilou mazzel el 5hir fi hel dounya.

Parce qu'il le vaut bien...

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Ça y est, Ka-kadafi (crotte tiède pour le non initiés) est en visite à Paris pour 6 jours. Polémique par nature, le personnage a suscité remous et critiques aussi bien dans le camp de l’opposition (ce qui se comprend d’ailleurs) comme chez les propres ténors de la majorité au gouvernement français (chose qui, à mon sens, relève de l’hypocrisie absolue). Pour cette visite, qui se déroule sous le signe du faste, Ka-kadafi ne s’est pas privé de montrer sa générosité débordante question de se faire une virginité toute neuve diraient ses détracteurs de tous bords. Mais, toujours est-il que en moins d’une semaine de séjour le leader libyen a gaspillé pas moins de 10 milliards d’euros en shopping chez nos amis les vikings qui trouvent quand même le luxe de cracher dans la soupe. Bref, si mes données sont bonnes, ce que Ka-kadafi a dépensé en 6 jours en France représente 10 fois le volume d’échange de son pays avec le notre. Effarant n’est ce pas. Vous me diriez où est le problème. Si Ka-kadafi aime, Ka-kadafi paye. Ka-kadafi aurait aimé faire de même avec nous. Mais franchement qu’est ce qu’il peut acheter avec cette somme en Tunisie ? Cherchez si vous voulez bien faire l’efforts et si vous tombez sur une chose d’intéressant vous pouvez toujours la faire parvenir aux responsables de ce pays ils vous en seront très reconnaissants.

Pour revenir à notre sujet, il semblerait que Ka-kadafi a décidé de faire payer sa tête de turc au prix fort lui aussi en se faisant hébergé pendant 6 longs jours dans la ville des lumières. La présence de cet invité encombrant et indésirable sera un lourd fardeau à supporter pour ses hôtes. Et tout cela le petit filou de libyen le sait très bien. C’est sa façon à lui de dire : « Parce que je le vaux bien ».*

* Slogan de l’Oréal

David Vs. Goliath ?

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Le paysage médiatique tunisien a vu récemment la naissance d'une nouvelle revue : l'Expression. C'est monsieur Ridha Kefi, journaliste de talent et de renom qui ne nécessite pas de présentation, qui veille à la destinée de ce magazine. ce qui en soit est une garantie de qualité et de professionnalisme. Bizarrement, et à ce propos ce n'est pas Ridha Kefi qui en dra le contraire, "l'Expression" partage avec "Jeune Afrique" des ressemblances troublantes: mêmes dimensions,mêmes couleurs, même format, même police de caractère, même disposition des rubriques,... Bref, on aurait dit une opération de clonage, mis briallament réussie il faut le reconnaitre.

A part ce detail anecdotique en somme, "l'Expression", qui se veut être une revue appelée à combler un déficit flagrant dans le paysage médiatique tunisien, s'est agréablement distingué par son, certes relatif, mais remarquable "audace" et par son courage d'aborder les sujets qui "fâchent" (qui et pourquoi je ne saurais trops dire). En deux mots, on peut affirmer qu'avec l'apparition de cette revue on a enfin un travail de journalisme de qualité, comme on aime lire, réalisé par une équipe de compétente et sérieuse et qui nous eloigne, certes momentanément, de la médiocrité et de la morosité quoitidienne qui marque la presse tunisienne.

Cependant, au lieu de se concentrer sur son sujet et faire son bonhomme de chemin, l'Expression qui n'a que sept numéros à son actif (le dernier en date consacre un trés bon sujet sur la blogosphère tunisienne) et donc une vie presque embryonnaire, a cru opportun, et ce dés le cinquième numéro, d'entrer en conflit ouvert avec son ainée "Jeune Afrique" qui a osé toiser du haut de ses 48 ans d'existence et de son statut de doyenne de la presse africaine, la "petite" consoeur tunisienne.

De quoi s'agit-il au fait ? Une simple tempête dans un verre d'eau si on se limite aux apparences. Mais, en y creusant un peu plus profond on peut se dire que les tenants et aboutissants de cette histoire peuvent dépasser le simple cadre de la polémique entre deux confrères. L'incident, car il s'agit bien d'un, s'est déclenché quand "Jeune Afrique", dans on numéro 2444, publia un reportage sur les agisements "troublants" du MEPI (Middle Easte Partnership Initiative) en terre tunisienne, et ce avec l'appui actif de l'Ambassadeur des Etats Unis en Tunisie qui se comporte, selon une formule emplyée par un ancien diplomate tunisien et reprise par "Jeune Afrique", comme un "proconsul". Entres autres indiscrétions, "Jeune Afrique" mentionna l'existence d'un accord financier de collaboration entre le parron du groupe d'édition "Assabah", Raouf Cheikhrouhou, et le Mepi pour l'organisation d'un certain nombre de tables rondes.

Il n'y avait pas de quoi faire tout un plat. Mais, se sentant visée et extrêmement vexée, la direction de la rédaction de "l'Expression" a interprété cela comme une forte accusation mettant en doute l'independance de ligne éditoriale et, par extension, celle de tout le groupe à cause de cet accord. Dénonçant une certaine jalousie de la partde "Jeune Afrique" à l´égard de cette dernière (???), la réponse, d'aucune pertinence d'ailleurs, de l'Expression a été disproportionnellement agressive et violente. LA rédaction de la revue tunisienne se livra à une véritable diatribe et se lança dans une "auto plaidoirie" pour s'innocenter contre d'accusations inexistantes ou du moins pas aussi évidentes que les prueves avancées.

D'aitres que moi auraient dit qu'on est là devant un cas typique de dérapage médiatique à la tunisienne, trés habituel dans nos journaux, et que l'Expression a peru une belle occasion pour se "taire". Mais elle ne l'a pas fait. Sa réaction était tellement farouche et tellement louche qu'on a l'impression qu'elle a vraiment quelque chose à se reprocher et qu'elle trempe dans tout ce qu'elle récuse. Si elle était vraiment "clean" comme elle le prétend alors la question qui se pose est : Pourquoi se défendre d'accusations qui, en réaíté, n'ont été faites par personnes ?

En conclusion, faut-il voire dans cette escaramouche un combat entre David et Goliath comme les gens de l'Expression ont voulut preésenter cette affaire ? Il y a de faible chance que cela soit le cas. Jeune Afrique tarde à riposter à l'attaque ce qui laisse penser qu'elle ne veut pas donner à l'affaire une dimension plus grande et à l'Expression un poids plus grand important de ce qu'elle peése.

Opération bouche-cousue

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En avril 2003, peu de jours apres le déclenchement de la guerre contre l'Irak, deux journalistes espagnols, se trouvant sur place pour couvrir la "calamité", trouvèrent la mort. Le ministre espagnol de la Défense, à l'époque, décréta que tous les espagnols se trouvant en Irak, journalistes y compris, doivent quitter le territoire irakien le plus tôt possible. Faute de quoi, l'Etat espagnol se désengage de toute responsabilité et même de tout apport d'assistance. Cette mesure suscita chez le corps des journalistes espagnols une réaction que je trouve extremement intelligente. Les journalistes chargés de couvrir les activités du chef du gouvernement espagnol, déposèrent caméras, appareils photo, micros, stylots, carnets..., par terre au passage d'Aznar. Par cet acte, ils ne voulaient pas uniquement exprimer leur colère pour la mort de deux de leur collegues. Non, ils voulaient aussi signifier à Aznar et à son gouvernement que si ces derniers ont decidé d'empecher les journalistes espagnols de réaliser leur mission tel qu'ils l'entendent et bien ces meme journaliste sont préts à punir le chef du gouvernement et son equipe en les privant de parole, d'image, de moyens de communication...

Pourquoi je raconte tout cela. Tout simplement pour donner un avis sur l'opération "note blanche" decidée par la blogosphère tunisienne pour le 25 décembre prochain. J'entend déjà des voix s'elever de loin pour me traiter de rabat-joie et de casseur d'ambiance... Non, je vous assure que je ne veux nullement jouer ce rôle de brebis gâleuse. Mais, j'ai des questionnements sur l'opportunité et l'eficacité de cette opération. Tout d'abord, je voudrais affirmer que je trouve l'ésprit et le principe de cette action legitimes et necessaires. Mais c'est la façon qui me dérange. Que voulons nous signifier par cette "note blanche" ? Notre colère contre la censure du blog de notre confrere Free-Race ? Soit, mais cette colère ne pouvons nous pas la manifester autrement qu'en nous reduisons au silence ? Qui sera puni dans cette affaire, les bloggers ou les auteurs de la censure ? Ne pensez vous pas que celui ou ceux qui sont derriere cette censure vont se rejouirent et se dire "tiens, on a reussi à leur clouer le bec pendant 24 heures à ces cons de bloggers" ? Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne veux pas qu'ils le disent. Je ne veux meme pas leur donner la chance d'y penser. Au lieu de disparaitre "symboliquement", je pense qu'il serait mieux que nous soyons tous des "Free-race" le 25 decembre prochain, en postant pour lui, pour le soutenir, pour lui montrer notre solidarité... pour maintenir notre blogosphère dynamique, vivace et libre... Maintenant si la majorité d'entre nous juge que la meilleurs reponse à la bande de censeurs c'est de poster blanc et bien je ne ferai que suivre la decision de la majorité...