Que peut sauver Obama de l'Effet Bradley ?



Barak Obama, le Kirikou des sondages américains, a beau être sur un nuage. Les intentions de votes qui lui donnent une avance de 7 à 9% sur son rival républicain, John McCain, ont beau assurer de sa victoire certaine. Et pourtant, le phénomène électoral noir, l’espoir, non seulement des centaines de millions d’américains, mais aussi des milliards d’humains terriens qui ont en marre des années Bush et de sa politique désastreuse à la néo «con», risque, lui et ses fans, de se heurter à la déception la plus amère et ce, justement, à cause de la couleur de sa peau.

Obama a de fortes chances de se trouver victime d’une considération raciste et le comble de l’ironie c’est que la ségrégation raciale qui l’empêcherait d’accéder à la magistrature suprême de son pays proviendrait de son propre camps, c’est a dire des électeurs démocrates eux-mêmes.

La chaîne d’information française LCI a transmis, il y a deux jours de cela, un reportage cinglant montrant des militant démocrates d’Oklahoma (des démocrates purs et durs) affirmer leur résolution à voter républicains lors des prochaines élections présidentielles et ce pour la simple raison qu’Obama est un noir et qu’un noir n’a pas sa place à la Maison Blanche. Cela s’appelle l’effet Bradley.

Un tel scénario pour le cas d'Obama qui jouit d'une popularité fort immense pourrait paraître exagéré. Mais, l’expérience montre que, dans les années 80 et 90, beaucoup de candidats noirs donnés gagnants par les sondages se sont trouvés battus le jour du vote. Selon des analystes, cette étrange situation pourrait être expliquée par le fait que les électeurs démocrates ont sciemment mentit aux sondeurs pour cacher leur racisme. Aujourd’hui, on estime que plus de trente pour cents des électeurs démocrates sont dans ce cas.

Est-il possible que cette expérience se répète encore une fois aujourd’hui ? Certains diront que les Etats-Unis d’aujourd’hui sont un pays différent de celui des années 80 et 90 et peuvent même avancer comme preuve le fait qu’Obama a battu Hillary lors des primaires. Ceci est exacte, sauf que là il s’agit d’élire le Président de la plus grande puissance mondiale et dans ce cas la tentation raciste peut ressurgir de nulle part. Espérons que non. Car l’espoir de voir Obama à la Maison Blanche n’est pas uniquement celui des américains mais aussi de la majorité écrasante des terriens.

2 commentaires:

Le Loup des Steppes a dit…

Si Obama pourrait esquiver un effet Bradley il tomberait surement par KO par un effet "Ossama"...il y'aura un bel attentat dans les jours à venir avant les élections...quoique je ne crois pas que Obama serait un nouveau "Kennedy" juste parce qu'il est "noir"

Takkou a dit…

@ loup des steppes : les americains se sont fait baisés une "premiere-enieme" foi en 2004 en reconduisant Bush pour un deuxiemen mandat. S'ils refont la meme erreur je ne serais quoi penser d'eux...