Arnaque à la tronçonneuse




La crise financière et économique qui secoue le monde depuis quelques jours, nos assureurs locaux la connaissent et la vivent depuis de longues années déjà. Il suffit de lire les reportages que publient les journaux tunisiens de temps en tant pour ce rendre compte de la gravité de la détresse ou se trouve nos compagnies d’assurances. D’ailleurs, qui de nous n’a pas entendu un jour un assureur lui jurer par tous les saints qu’il est dans un sale pétrin, que les affaires ne marchent pas et qu’il se trouvera bientôt obligé de mettre les clés de son négoce sous la porte ? A entendre les compagnies d’assurances se plaindre et se lamenter tous les jours prétendant qu’elles sont au bord de la faillite et que les assurances auto les ont exsangu je me demande comment font ces dernières pour continuer à exister ? A en croire ce que disent les assureurs on a l’impression que l’on est pas entrain de parler de commerçants mais plutôt de mécènes, des gens qui dépenses leurs « propres argent » à droite et à gauche pour venir en aides à des personnes en difficultés et dans le besoin…

Et pourtant, l’autre jour j’ai rencontrer une ancienne connaissance qui se trouve être un assureur et qui n’est dans le secteur que depuis une dizaine d’années tout au plus. On papotait de tout et de rien lorsqu’il m’a invité à boire un café pour fêter l’achat d’un appartement. Etonné je lui ai naïvement demandé s’il été locataire avant d’acheter l’appartement. Il m’a tout bonnement rétorqué qu’il est propriétaire de son domicile et que sa maison il l’a acheté il y a de cela 8 ans. Incrédule je lui ai dit qu’il devait gésir sous les dettes pour rembourser la maison et l’appartement. Il rigola un bon coup et puis me dit : « El 7amdoulah, le crédit de ma maison je l’ai remboursé et l’appartement je l’ai payé cash ». A l’entente de ce mot magique je lui ai demander à quel prix il a acheter l’appartement. Sans vergogne ni gêne aucune mon interlocuteur me répondit qu’il a du casquer 240 millions pour ce petit bijou de 160 mètres carré situé dans un cartier calme dans la banlieue nord de Tunis!!! Du coup je n’ai pu m’empêcher de lui demander s’il été bel et bien assureur ce à quoi il m’a répondu : « mais bien sur et comme toujours ». Et là franchement je me suis sentit comme tout petit dans mes souliers. Je ne savais pas quoi penser : aller assassiner mon assureur qui traîne depuis plus d’un an et demi à me rembourser 2700 dinars à cause d’une faute commise par l’expert et contestée par la partie adverse et… dossier incomplet… et… et… ou bien changer de métier pour devenir assureur à mon tour peut être que la nuit du destin s’ouvrira à moi aussi ? Franchement je ne comprends plus rien du tout.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et bien mon ami, tu lui rentre dedans! Après tout c'est de ton argent qu'il s'agit!

Anonyme a dit…

Mon assureur me dit toujours , je ne fais que vendre du papier , un papier par là à 2000 D , un papier par ci à 700 D ....alors imagines tout le bénéfice qu'il fait ....rien que pour mon cas 25 ans chez le même assureur et aucun sinistre ...el hamdoullah pour moi et sahha lih ...

Anonyme a dit…

Les fameux vendeur de vent, toujours là quand il s'agit d'encaisser et qui vous dresse toutes sortes d'obstacles quand il s'agit de rembourser des dégâts pour lequel on est sensé s'être assuré .