Le paysage médiatique tunisien a vu récemment la naissance d'une nouvelle revue : l'Expression. C'est monsieur Ridha Kefi, journaliste de talent et de renom qui ne nécessite pas de présentation, qui veille à la destinée de ce magazine. ce qui en soit est une garantie de qualité et de professionnalisme. Bizarrement, et à ce propos ce n'est pas Ridha Kefi qui en dra le contraire, "l'Expression" partage avec "Jeune Afrique" des ressemblances troublantes: mêmes dimensions,mêmes couleurs, même format, même police de caractère, même disposition des rubriques,... Bref, on aurait dit une opération de clonage, mis briallament réussie il faut le reconnaitre.
A part ce detail anecdotique en somme, "l'Expression", qui se veut être une revue appelée à combler un déficit flagrant dans le paysage médiatique tunisien, s'est agréablement distingué par son, certes relatif, mais remarquable "audace" et par son courage d'aborder les sujets qui "fâchent" (qui et pourquoi je ne saurais trops dire). En deux mots, on peut affirmer qu'avec l'apparition de cette revue on a enfin un travail de journalisme de qualité, comme on aime lire, réalisé par une équipe de compétente et sérieuse et qui nous eloigne, certes momentanément, de la médiocrité et de la morosité quoitidienne qui marque la presse tunisienne.
Cependant, au lieu de se concentrer sur son sujet et faire son bonhomme de chemin, l'Expression qui n'a que sept numéros à son actif (le dernier en date consacre un trés bon sujet sur la blogosphère tunisienne) et donc une vie presque embryonnaire, a cru opportun, et ce dés le cinquième numéro, d'entrer en conflit ouvert avec son ainée "Jeune Afrique" qui a osé toiser du haut de ses 48 ans d'existence et de son statut de doyenne de la presse africaine, la "petite" consoeur tunisienne.
De quoi s'agit-il au fait ? Une simple tempête dans un verre d'eau si on se limite aux apparences. Mais, en y creusant un peu plus profond on peut se dire que les tenants et aboutissants de cette histoire peuvent dépasser le simple cadre de la polémique entre deux confrères. L'incident, car il s'agit bien d'un, s'est déclenché quand "Jeune Afrique", dans on numéro 2444, publia un reportage sur les agisements "troublants" du MEPI (Middle Easte Partnership Initiative) en terre tunisienne, et ce avec l'appui actif de l'Ambassadeur des Etats Unis en Tunisie qui se comporte, selon une formule emplyée par un ancien diplomate tunisien et reprise par "Jeune Afrique", comme un "proconsul". Entres autres indiscrétions, "Jeune Afrique" mentionna l'existence d'un accord financier de collaboration entre le parron du groupe d'édition "Assabah", Raouf Cheikhrouhou, et le Mepi pour l'organisation d'un certain nombre de tables rondes.
Il n'y avait pas de quoi faire tout un plat. Mais, se sentant visée et extrêmement vexée, la direction de la rédaction de "l'Expression" a interprété cela comme une forte accusation mettant en doute l'independance de ligne éditoriale et, par extension, celle de tout le groupe à cause de cet accord. Dénonçant une certaine jalousie de la partde "Jeune Afrique" à l´égard de cette dernière (???), la réponse, d'aucune pertinence d'ailleurs, de l'Expression a été disproportionnellement agressive et violente. LA rédaction de la revue tunisienne se livra à une véritable diatribe et se lança dans une "auto plaidoirie" pour s'innocenter contre d'accusations inexistantes ou du moins pas aussi évidentes que les prueves avancées.
D'aitres que moi auraient dit qu'on est là devant un cas typique de dérapage médiatique à la tunisienne, trés habituel dans nos journaux, et que l'Expression a peru une belle occasion pour se "taire". Mais elle ne l'a pas fait. Sa réaction était tellement farouche et tellement louche qu'on a l'impression qu'elle a vraiment quelque chose à se reprocher et qu'elle trempe dans tout ce qu'elle récuse. Si elle était vraiment "clean" comme elle le prétend alors la question qui se pose est : Pourquoi se défendre d'accusations qui, en réaíté, n'ont été faites par personnes ?
En conclusion, faut-il voire dans cette escaramouche un combat entre David et Goliath comme les gens de l'Expression ont voulut preésenter cette affaire ? Il y a de faible chance que cela soit le cas. Jeune Afrique tarde à riposter à l'attaque ce qui laisse penser qu'elle ne veut pas donner à l'affaire une dimension plus grande et à l'Expression un poids plus grand important de ce qu'elle peése.
David Vs. Goliath ?
Libellés : n'importe quoiPublié par Takkou à 11:56
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3 commentaires:
mis à par la ressemblance flagrante avec jeune afrique, il ont pratiquement repris le logo de l'express
comme tu l'as exprimé par ta question oratoire: il mijrab tihmzou mref9ou!!
Tain, al yabani louken yeble3e al gaouri ataw y kharjou kamel ou bronzé zeda .
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