Circulez il n'y a rien à voir



Si on était emmené à mettre un visage sur la répression je ne pense pas qu’on aurait opté pour un autre que celui là. Si on avait à décrire la brutalité je ne pense pas qu’on aurait pu trouver plus édifiant que cette photo pour le faire. A-t-on besoin de tant de haine, de tant de violence, de tant d’agressivité pour convaincre un gosse de la nécessité qu’il rentre chez lui ? A-t-on besoin de se déguiser en une machine de guerre, de se comporter comme des chiens enragés, de se munir de moyens destructifs pour imposer soit disant « la discipline ».

Cette scène se passe à Dacca, capitale du Bangladesh, mais elle aurait pu avoir lieu n’importe où. Des images de ce type de « spectacle » se succèdent et, malheureusement, se ressemblent.

Partout dans le monde, aussi bien dans les pays soit disant "civilisés" comme dans les pays tiers-mondistes, la répression gagne chaque jour du terrain. Elle avance aveuglement, sournoisement, conquérant tout espace à sa porter. Chaque jour elle se nourrit d’un peu plus de véhémence. Il ne s’agit plus de dissuader. Il ne s’agit plus de restaurer l’ordre public. Non, il s’agit de casser. De broyer. De mutiler. Tout simplement de détruire.

Que vous soyez à Paris ou à Bamako, à Los Angeles ou à Islamabad, homme ou femme, vieux ou jeune, la matraque ne fait plus de distinction. La consigne donnée au forces de l’ordre est la même partout : Allez y le plus fort possible. Faites le maximum de dégâts que vous pouvez, personne ne vous demandera des comptes. Au contraire, vous serez toujours sous la protection et la bénédiction du mot magique «autodéfense».

3 commentaires:

Anonyme a dit…

L'enfant est terrifié, d'une main il s'est saisit de la première matraque et de l'autre il s'apprete à saisir la seconde beaucoup plus menacante . Tellement menacante que ses yeux cherchent en identifier la trajectoire que son corps se cambre pour en éviter l'impact sur ses membres frêles . Le policier se protège avec son bouclier des lanceurs de pierre qu'il ne peut neutraliser et il s'apprête à se venger de son impuissance sur ce corps déjà meurtris par la misère de ce pays . Ces policiers que vous voyez s'acharner, sont les premiers à se planquer quand dans une guerre, ils sont appelés . Tout leur travail n'est que facilité, frapper, fracasser, broyer, tuer, torturer, mais jamais sécuriser, sauvegarder, réparer .

Pas a pas a dit…

oui aucun pays du monde n'echape a la repression
du momment que tu ne penses pas comme le pouvoir et que tu le dis dans la rue tu deviens dangereux pour la ste
donc recours "logique" a la repression

Anonyme a dit…

c'est affreux! Heureusement qu'on a pris cette photo pour thémoigner ces actes barbares...(7achèhom les barbares)