La dénonciation d’un acte répressible est une bonne chose. Un principe qu’il faudrait appliquer à tous les niveaux et à toutes les personnes. Cependant lorsque cette dénonciation atteint des degrés exagérés cela devient un acte plus proche du lynchage que d’autre chose. Mohamed Kahlaoui, professeur universitaire, que je ne connais ni de près ni de loin, a eu l’outrecuidance de se permettre de piocher (et piocher ici est un euphémisme si l’on croit les allégations avancées qui assurent que ce dernier à carrément fait du « Ctrl+c-Ctrl+v ») dans une recherche réalisée par un autre Professeur de l’Université de Mohamed V au Maroc, Abbas Jarrari, pour écrire un livre sur l’histoire de la musique andalouse. Bien évidement ce monsieur Kahlaoui, qui par l’occasion est devenu soudain le centre d’intérêt des spécialistes et des néophytes, a omit de citer ne serait-ce que sommairement les sources (ou plutôt la source) de son œuvre.
Je disais donc que ce Kahlaoui, qui a essayé de se justifier, a été dénoncé une première fois par Fraj Chouchane, par notre ami Tarek Kahlaoui et par Mohamed Garfi pour ne citer que ces noms. Au risque de me répéter, je dirais que cette dénonciation est bénéfique et même louable. Mais quand cet acte de plagiat caractérisé, devient le sujet récurrent et principal de toutes les chroniques et billets publiées dans les pages culturelles de nos journaux, j’avoue que je commence à voir dans cette campagne, parce qu’il s’agit d’une, une intention louche. Je n’accuse personne de vouloir porter sciemment préjudice à ce monsieur, mais ne parler que de lui et que de son acte odieux, en ce moment, peut finir par paraître comme une affaire motivée quelques parts par un désir de règlement de compte.
Tout acte de plagiat quelque soit son degrés de gravité est répréhensible et cela s’applique aussi au présent cas. Cependant, il y a eu des cas beaucoup plus grave que le livre de Mohamed Kahlaoui dont le contenu de son livre est resté sûrement consulté par un lectorat très réduit vu sa spécificité. Je veux dire par cela qu’il y a des personnes qui se sont enrichit ou obtenu des postes privilégiés en ayant eu recours au plagiat sans que cela n’ait suscité une tollé général comme dans le cas de ce Mohamed Kahlaoui. Alors faut-il voir en cela une application de notre cher proverbe bien tunisien : الّي هزّتو صقيه العصي ليه
زيد الماء زيد الدقيق
Libellés : SociétéPublié par Takkou à 13:30
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4 commentaires:
كيف تطيح البقرة تكثر سكاكنها
حتى الخرا عملولو مغارف
والله شي يفدد
موش لازم نكبشو فيه
تاكو... صحيح... فمة تكعرير على الموضوع... و كيفما ما قال كيبيتز كيف تطيح.... الخ... لكن المشكل إلي ما فماش حالات تفضحت في المدة لخرة بالوضوح هذاية... هاذكة علاش فمة تركيز... أنا أشرت لحالة أخرى مثلا متاع استاذة في منوبة إلي كانت فضيحة حقيقة لأنو النض المسروق رسالة دكتوراة و لأنو السيدو ولات أستاذة جامعية... لكن حتى حد في الجرايد متاعنا ما تحدث على الموضوع بالرغم إلي هو معروف لأساتذة الآداب في كلية منوبة... و أكثر من هكاكة تكتب عليه في الانترنت و الأدلة إلي تقدمت دامغة... تقول علاش حتى حد ماجبد على الموضوع؟ على خاطر المعنية بالأمر محمية من أستاذها إلي عندو نفوذ قوي... هذية حالة أخطر كيفما ترى... لكن ما كش بش تلقاها في وسائل الاعلام متاعنا... هذاية بش نأكد على الملاحظة إلي قلت عليها إنت... يعني إل ما خفي كان أعظم
يا اخي طارق أنا متفق معك فيم قلته هنا و ما قلته في مقالك. لكن ما يبعث علي الانزعاج هو الطابع الفضولي الذي توخّاه كل من فرج شوشان و محمد القرفي لادانة محمد الكحلاوي.
L'affaire est devenu plutot une chasse aux sorcieres ou une forme d'inquisition, ce qui est en soit grave dans la mesure ou la denonciation n'a pas ete faite dans un esprit de combattre le palgiat et l'escroquerie scientifique mais plutot dans un esprit de nuire à quelqu'un. C'est du moins ce que j'ai cru comprendre des trois articles publiés à ce propos dans "Assabah" et "Achourouk".
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