Il semblerait que les chaînes de grande distribution locales procéderaient à des pratiques peu scrupuleuses envers leurs fournisseurs. L’autre jour, nous discutions entre amis a propos de tout et de rien lorsque l’un des présents a rapporté le fait suivant. Il a affirmé qu’en demandant le payement d’arriérées, s’élevant à quelque 100 milles dinars, à l’un des hypermarchés de la place, un grossiste d’un produit, s’est vu « invités » par ses redevables à effacer l’équivalent de 30 % de ces arriérées, s’il veut continuer à collaborer avec l’enseigne. Aussi incroyable que cela puisse paraître le commerçant manifesta une disposition à se soumettre à cette « invitation » mais pria ses interlocuteurs de faire ponctionner « la remise » sur les futures commandes. La réponse de ses interlocuteurs fut plus insolente que la condition de paiement imposée. Le fournisseur s’est vu infligé un « niet » catégorique. La remise devait se faire immédiatement. C’était à prendre ou à laisser. Et « à laisser » dans ce cas aurait signifier risquer de perdre non seulement les 30% « confisqués » mais se faire soulager de toute la somme due. Le malheureux héros malgré lui se résigna à faire face à la situation avec beaucoup de tact et de bonne volonté en acceptant de baisser son froc dans l’attente de jours meilleurs.
Il semblerait (explication à prendre avec beaucoup de réserve) que l’objectif inavouable d’une telle pratique serait de pousser en premier lieu le fournisseur vers la faillite. En deuxième phase, les dirigeants de ces grandes surfaces pourraient faire valoir la clause « produit inexistant sur le marché local » pour procéder à l’importer à des prix dérisoires de l’étranger…
Astucieux comme procédé n’est ce pas ? Mais le revers de la médaille risque d’être catastrophique car en agissant ainsi c’est l’économie du pays qui ne tardera pas à encaisser un sacré coup. Je vous avoue que lorsque j’ai entendu cette anecdote je suis resté perplexe ne sachant que dire. Espérons qu’il ne s’agit là que d’une histoire de potins sans fondement ni lendemain.
Il semblerait (explication à prendre avec beaucoup de réserve) que l’objectif inavouable d’une telle pratique serait de pousser en premier lieu le fournisseur vers la faillite. En deuxième phase, les dirigeants de ces grandes surfaces pourraient faire valoir la clause « produit inexistant sur le marché local » pour procéder à l’importer à des prix dérisoires de l’étranger…
Astucieux comme procédé n’est ce pas ? Mais le revers de la médaille risque d’être catastrophique car en agissant ainsi c’est l’économie du pays qui ne tardera pas à encaisser un sacré coup. Je vous avoue que lorsque j’ai entendu cette anecdote je suis resté perplexe ne sachant que dire. Espérons qu’il ne s’agit là que d’une histoire de potins sans fondement ni lendemain.
5 commentaires:
Malheureusement c'est la vérité, ca se passe comme ca , et je vais m^me en rajouter , lorsqu'un nouveau fournisseur se présente avec ses produits et pour accepter de travailler avec lui, il ne doit pas facturer la première commande , un cadeau de bienvenue ....et tous les paiements se feront par traite de 90 à 180 jours ... alors qu'eux ils se font payer comptant ....
Tant que l'on a nos 6,6 % de croissance qu'est-ce que l'on s'en fout de la manière de les obtenir et c'est bien là le problème de ce gouvernement qui ne s'intéresse qu'aux chiffres de statistique . La venue de ces supervoleurs que sont les hypermarchés est une erreur grossière et on n'a pas finis d'en payer le prix .
Tu plaisantes j'espere!!! Donc ça se passe au vu et au su de tout le monde et personne n'ose s'elever contre cette arnaque ? Personne n'ose dénoncer ?
c'est un cas particulier, ou est ce que c'est "general" ?
Je suis d'accord avec Anonyme, ça se passe comme ça au vu et au su de tous, sans oublier l'obligation de payer de 700 à1000 Dt par insertion dans leur catalogue à la mord moi le noeud, une fois on nous a même déduit 500DT de la traite comme cadeau parce qu'ils avaient ouverts un point de vente à Nabeul!!!!!! des vrais charognards.
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