Qui a dit que les jours passent mais ne se ressemblent pas ? L’auteur de cet adage ne doit pas être tunisien en tout les cas. Car dans les contrées qui sont les nôtres non seulement les jours passent et se ressemblent mais ils apportent aussi le même lot. Pire. Ils peuvent donner l’impression qu’ils ne passent pas, qu’ils sont figés. A bien regarder, on peut tranquillement prétendre qu’on est bloqué dans une date depuis des décennies sans que cela ne semble gêner quiconque…
Par contre celui qui a dit que l’histoire est un perpétuel recommencement, lui s’il n’est pas tunisien il aurait sûrement fait un séjour du coté de ce bled pour s’inspirer et émettre un telle sentence.
Où voudrais-je en venir avec de tels propos ? A nulle part pour être sincère. Mais en parcourant le torchon « Achourouk » (oui encore une fois) je suis tombé sur une pépite qui m’a laissé carrément sur les fesses.
Vous rappelez-vous d’un certain Mohamed Sayah ? C’est un ancien ministre qui, entre autres casquettes qu’il avait dans son bagage, s’était forgé la réputation d’être l’historien ou, meilleur dit, « l’hagiographe » de l’Ancien Combattant. A chaque fois, qu’il sentait une menace sur le point de mettre son existence politique en péril, il sortait un objet anodin qui selon ses dires aurait été utilisé par Bourguiba lors de tel ou tel événement. C’est ainsi qu’on a eu droit à des stylos, des lettres… et même une chlaque (une seule et non la paire) que l’ancien combattant aurait mise lors de la traversée clandestine du désert, fuyant la répression du colon, pour atteindre le territoire libyen…
Pour revenir un peu à mon histoire initiale je disais donc que le journal « Achourouk » dans son édition d’aujourd’hui, a publié un article stupéfiant. Je dirais déroutant de par son contenu. Le sujet dudit article et un peu dans le même style des trouvailles que faisait Sayah dans les années 60 et 70, mais moins terre-à-terre. De quoi il s’agit au fait ? C’est un monsieur de Hammam Sousse qui s’est découvert des dons d’archéologue en ayant déniché un document d’une valeur historique édifiante et insolite. Un document qui nous apprend à quel point on est à coté de la plaque.
Je lisais l’article tout en ayant l’impression que je suis devant une expérience de « déjà vu ». J’espère que les similitudes s’arrêteront là car, autrement, je ne sais pas si Sidi Mahrez aura le courage et surtout l’envie de protéger sa ville et son pays pour la énième fois.
Déjà Vu ???
Publié par Takkou à 12:41
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5 commentaires:
حتى هو راعي الثقافة و المثقفين وكل راعِِ مسؤول عن رعيته الحمد لله لم أكن في يوم من الأيام من المثقفين
Un ti détail, en 1956, le 7 Novembre est tombé un mercredi.
Autre truc ce qui me chifonne plus c'est pourquoi utiliser les chiffre arabes orientaux pour tout le document sauf pour indiquer la date vénérable on utilise les chiffres maghrébins?????
Oui j'ai oublié c'est du pure jus boudourou,!
Takkou je me suis un peu inspirée de ton post, du mythe de Thémis à vrai dire dans mon dernier poste. J'espère que tu vas pas me poursuivre pour plagiat lol
Des racines historiques culturelles ou autres sont nécessaires à êtres publiées à l'heure actuelle et dans ces circonstances critiques de notre pays pour assurer sa pérennité politique?.
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