Bernard B. était un homme d’affaires riche qui a réussi sa vie professionnelle. Sa vie privée était par contre un vrai désastre. Très jeune déjà il s’est marié avec une femme beaucoup plus âgée que lui, moche, autoritaire mais fortunée.
La sexualité misérable de Bernard l’a mené à répugner toutes les femmes qui tournaient autour de son monde. Il voyait en elles le corps flétri et avachi de sa femme.
Un jour il découvrit l’homosexualité. Alors il commençât à voler d’un partenaire à un autre. Puis, avec l’age gagnant du terrain, il est devenu de plus en plus difficile pour Bernard de trouver un partenaire. Heureusement que « comme tous les copains Bernard na pas mangé tout son pain ». La solution ou plutôt les solutions de rechanges ne manquaient pas. Un ami, vrai, à Bernard lui fit découvrir le tourisme sexuel et les charmes de ces jeunes qui sont prêt à tout dans leur quête d’un misérable cadeau ou d’une « aumône » qui puissent les aider à sortir, ne serait ce que brièvement, de la vraie misère ou ils vivent.
Bernard partageait son temps entre le travail et prendre soins de sa femme atteinte d’une maladie chronique qui l’a clouée au lit. De temps en temps, il s’offrait un voyage pour faire taire les ardeurs de son corps. Il a essayé de décrocher, de s’éloigner de ce monde, mais la tentation était plus forte et gagnait souvent le duel.
Un jour la femme de Bernard décéda. Bernard, à 78 ans, se sentit désemparé. La mort de sa femme le laissa dans une solitude insoutenable. Elle est partie sans lui laisser ni enfants ni famille. Il était seul. Plus seul que la solitude elle-même.
Ne pouvant supporter cette situation, Bernard vendit tout et vint s’installer en Tunisie. Ce pays il l’aime bien, pour son climat doux, pour la bonté de ses habitants et puis surtout parce qu’il est venu ici plusieurs fois lors de ses multiples voyages de plaisir.
Bernard acheta une maison. Une maison coquette, dans un quartier calme et discret. Bernard a insisté pour que sa nouvelle demeure soit un peu isolée. Au fin fond de son subconscient Bernard se disait « on ne sait jamais ». Eh oui, car même à 78 ans, Bernard éprouvait toujours des besoins intimes et son libido manifestait toujours quelques signes de survivance.
L’installation de Bernard dans son nouvel environnement s’est faite agréablement. Par contre, il est devenu difficile pour ne pas dire impossible à un vieillard de son age de trouver quelqu’un qui accepterait de partager avec lui un peu de plaisir charnel. Bernard, dans sa grande et luxueuse voiture, rodait dans les quartiers pauvres et riches de Tunis. Il a visité toutes les villes, tous les villages, tous les hameaux… Rien. Personne n’a daigné répondre à ses avances.
Et pourtant un jour la chance a sourit à Bernard. Bernard errait comme d’habitude lorsqu’il eu envie de boire un café. Il se dirigea vers un quartier commercial du coin. En chemin, il aperçu un gamin qui a à peine quinze ou seize ans. Le gosse paraissait égaré. Lui aussi il errait sans but ni direction précise.
Bernard s’arrêta et accosta le gosse. Ils échangèrent quelques mots et puis le gosse montât avec Bernard dans sa grande et luxueuse voiture. Ils se promenèrent un peu partout et puis ils décidèrent d’aller dîner dans un restaurant. Le dîner fut royal et très bien arrosé aussi. Bernard, éméché, se hasardât à quelques attouchements préliminaires. Le gosse, incrédule au début, tança son vieux copain et menaça de s’en aller. Bernard, expert comme il est calma le jeu.
Mais une fois dehors, Bernard revint à la charge. Devant le refus de son nouveau copain Bernard fondit en larmes, commença à le supplier et à l’implorer. Bernard pleurait de vives larmes. Il suppliât et suppliât encore pour que le gosse le laisse au moins sucer son organe.
Le gosse par je ne sais quelle miracle, ou plutôt betise, se laissa faire. Le vielle homme prit le sexe chaud du gosse entre ses mains et le mit dans sa bouche édentée. Quelques instants ont suffit pour que le gosse sente le plaisir lui monter peu à peu dans son corps jusqu’à ce qu’il en perde la tête. Il attrapa le vieux et l’enfila avec toute la fougue et la violence de sa jeunesse.
Enivré par ce moment d’intense plaisir, Bernard cru avoir trouver en ce gosse la perle perdue. Il l’invitât à l’accompagner à sa maison pour terminer la soirée à l'abri des regards indiscrets. Le gosse, étourdi, le regard hagard, l’esprit perdu suivi le vieux sans mots dire.
Ils arrivèrent à destination. Bernard proposât à son invité d’aller prendre une douche ce que le gosse fit sans se poser trop de question. A sa sortie de la salle de bain, le gosse trouva Bernard enveloppé dans une robe de chambre en soie pure, allongé sur un canapé, sirotant un verre de whisky et visionnant un film pornographique dans sa télévision plasma grand écran.
Bernard proposât à son invité d’aller se servir un verre et de venir s’installer à coté de lui. C’est à ce moment précis que le gosse, envahi soudainement par un mélange de sentiments de dégoût, d’aigreur et de rage, sentit tout son corps trembler. Instinctivement, il se dirigeât vers la cuisine. Il saisit un couteau et revint pour assener plein de coup dans le corps mou et amorphe du vieillard. Il ne savait pas combien de coups il a porté au vieux. Dix, peut être vingt peut être plus… Tous ce qu’il savait c’est que les coups il les assénait avec autant de violence et de hargne que lorsqu’il enfilait le vieux dans le parking du restaurant.
Une fois la rage passée, le gosse sortit de la demeure laissant le vieux baigner dans son sang. Il est parti sans rien prendre avec lui. Ni de l’argent, ni la télévision ni même les bijoux. Il n’a rien volé et pourtant il a l’étrange sensation que lui par contre on lui volé quelque chose. Il ne savait pas quoi au juste. Il était sûr qu’il lui manquait quelque chose auquelle il ne pouvait mettre ni nom ni adresse.
Depuis, Bernard B., riche homme d’affaire, a pu rejoindre sa femme, qu’il n’aimait pas mais qui a toujours vécu à ses cotés, dans les cieux. Le gosse, quant a lui, il a amorcé une longue chute vers les abîmes. Sa descente aux enfers n’a fait que commencer le jour ou il a rencontré Bernard B. sur son chemin.
P.S : Des Bernards B. la Tunisie en accueille régulièrement. Plein de gosses ont vu leur avenir se briser sur les rochers en ayant rencontrer des Bernards venant de partout.
Le "fabuleux" destin de Bernard B.
Libellés : FictionPublié par Takkou à 10:39
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12 commentaires:
Merci errances pour cette histoire.
Voir aussi : ce post.
ouff, ça arrache des morceaux d'âme cette pas fiction..
Takkou tbarkallah 3lik tu as un vrai don de conteur (on a déjà eu la preuve avec ton histoire du "frigo" ;)) même si ton "conte" ne raconte pas une des histoires des "Mille et une nuit" mais plutôt une scène des « mille et une vérité » !!
je suis resté quelques minutes devant l'ecran;K.O
j'avais decide de ne pas laissé de com
et puis ,meme si je n'ai rien a dire, juste te dire que j'ai lu
patrick
C'est un peu trop extrême.
Beaucoup de jeunes en Tunisie font le choix de procurer du plaisir à des touristes venus d'Europe ou ailleur (essentiellement du Golfe Arabique), ils font cela par frustration, à cause de la misère ou autre chose...
On a souvent tendance à dire que ce sont les "vieux" qui sont coupables, je dirais que c'est toute la société qui est "coupable", à commencer par le jeune lui même et sa famille. A 15 ans on n'a pas d'expérience mais on n'est pas bête, ni naïf, surtout en Tunisie, personne ne va me contredire...
Enfin bon... C'est très bien écrit et déja pour cela, ca vaut le coup de le lire ;-)
Belle histoire, bienqu'elle soit dure, tu devrais voir, si ce n'est pas déjà fait, immeuble ya39oubane, de Adel Imam, il y a exactement ce que tu racontes là, en changent le vieillard par un quadragénaire.
super récit, bien écrit!
tu m'a laissé vraiment bouche bée!
Merci pour ce post!
takkou , le ministere des affaires etrangeres t'attends, tu le veux
nous avons cree ce matin un blog pour cela
nous comptons sur toi
j'y serai sensible
bon WE
http://ahsijetaisministre.blogs.marieclaire.fr/
@ Takkou bonjour
allah wé7ed...merci pour ton gentil message
Bonjour takkou
Ci joint l'adresse de MC pour y faire paraitre tes spots sur ta vision de la politique étrangère
http://blogs.marieclaire.fr/
Quand tu y es, tu lances avec les deux codes que tu as reçus
J’ai une idée a te proposer, merci de me proposer un ministre de l'intérieur, ou bien fais la démarche vers un de tes collègues blogeur
Ce serai chouette d'avoir un ministre de l'intérieur "étranger" ceci dit avec le plus grand respect
Patrick
ps: j'ai parlé de toi sur le blog
http://ahsijetaisministre.blogs.marieclaire.fr/
a bientot
y a pas aue les bernards, y a les Bernadettes aussi!!!
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