Le journal tunisien (si on peut appelé ça comme ça) « Le Quotidien » compte au moins un poste stable et inamovible. Dés sa création, un certain H.M, un personnage énigmatique et manipulateur devrais-je dire, signe régulièrement un ou deux billets au minimum dans la rubrique « Faits divers ». Ce qui attire l’attention se ne sont pas les faits rapportés par ce chroniqueur en eux même, mais plutôt le style sensationnaliste usé de manière abusif qui en dit long sur le journalisme dans ce pays. On lisant ses billets on a l’impression que leur auteur passe toute la nuit à fantasmer sur un sujet avant de proposer à ses lecteurs (dont je suis un malheureusement, bien que je le fait uniquement pour savoir jusqu’ou ce mec peut aller) un pseudo fait divers fabriqué de toute pièces destiné plutôt à distraire la foule. Bref, ce fameux H.M doit avoir une carte blanche à en juger par la débordante imagination dont il fait preuve tout les jours que le bon dieu fait. Sa capacité de fantasmer est d’une telle fertilité qu’on est parfois dérouté devant tant d’hallucinations.
Ce mercredi (31/01/07) il n’a pas dérogé ni à la règle ni à ses habitudes en écrivant un article qui pousse à se poser quelques questions quand même. L’article en question commence comme ça :
Faits diversTunis Après avoir visionné un film hard, il abuse de sa petite amieCurieuse de visionner une bande vidéo comportant des scènes «hard» dont l’héroïne est une jeune étudiante tunisienne, «la victime» dans cette affaire est tombée dans son propre piège... et pour cause...! Tunis - Le Quotidien Ceux qui ne l’ont pas vu ont au moins entendu parler de ce film de quarante minutes, bla, bla bla…
… Arrêté, le suspect n’a pas nié les faits précisant que la jeune fille était consentante. On ignore toutefois, si les enquêteurs ont eu vent de l’histoire du CD, mais l’avocat de l’accusé compte fonder sa plaidoirie sur l’excitation dont était victime son client au moment du visionnage du film. On saura davantage sur cette affaire au cours du procès. H.M.
(Je vous épargne les détails de l’article. Mais si vous y tenez bon vous pouvez toujours consulter le journal le « Quotidien » du 31 janvier 2007).
En lisant l’article attentivement, je suis tombé sur une phrase qui m’a fortement interpellé. H.M dit textuellement dans sa chronique : « on ignore toutefois, si les enquêteurs ont eu vent de l’histoire du CD ». En lisant cette phrases je me suis demandé qu’est ce que cela pouvait bien signifier.
Je suppose que la procédure normale et habituelle veut que le chroniqueur de la page faits divers détienne les informations nécessaires à son article en réalisent des entretient avec des enquêteurs ou en se présentant dans un tribunal pour suivre le procès qui l’intéresse afin d’en faire un récit. En aucun cas le chroniqueur peut se targuer d’avoir fait sa propre enquête (dans le cas affirmatif il va falloir se féliciter du progrès qu’est en train de réaliser notre presse). Etant les choses tel qu’elles sont, il me semble légitime de se poser la question suivante : Comment se fait il que dans cette affaire l’auteur de l’article soit au courant du CD alors que les enquêteurs ne le sont pas? Le journaliste possède-t-il d’autres sources d’information auxquelles les enquêteurs (légalement les gens les plus habilités à l’être) n’ont pas accès ?
Bref, je suppose que l’objectif final de ce « chroniqueur » n’était pas de rapporter le fait divers en soit même mais plutôt de diffuser à une échelle un peu plus ample l’histoire du film pornographique tourné par deux tunisiens. En relatant cette affaire il n’a visé apparemment qu’à pousser les badauds à assiéger les spécialistes du piratage afin d’en avoir une copie de ce film made in Tunisa et assouvir ainsi une goujaterie typiquement tunisienne. A moins que ce soit une façon indirecte d’alerter les services de police sur l’existence de ce film et sur la nécessiter d’engager les procédures de routines…
Ce mercredi (31/01/07) il n’a pas dérogé ni à la règle ni à ses habitudes en écrivant un article qui pousse à se poser quelques questions quand même. L’article en question commence comme ça :
Faits diversTunis Après avoir visionné un film hard, il abuse de sa petite amieCurieuse de visionner une bande vidéo comportant des scènes «hard» dont l’héroïne est une jeune étudiante tunisienne, «la victime» dans cette affaire est tombée dans son propre piège... et pour cause...! Tunis - Le Quotidien Ceux qui ne l’ont pas vu ont au moins entendu parler de ce film de quarante minutes, bla, bla bla…
… Arrêté, le suspect n’a pas nié les faits précisant que la jeune fille était consentante. On ignore toutefois, si les enquêteurs ont eu vent de l’histoire du CD, mais l’avocat de l’accusé compte fonder sa plaidoirie sur l’excitation dont était victime son client au moment du visionnage du film. On saura davantage sur cette affaire au cours du procès. H.M.
(Je vous épargne les détails de l’article. Mais si vous y tenez bon vous pouvez toujours consulter le journal le « Quotidien » du 31 janvier 2007).
En lisant l’article attentivement, je suis tombé sur une phrase qui m’a fortement interpellé. H.M dit textuellement dans sa chronique : « on ignore toutefois, si les enquêteurs ont eu vent de l’histoire du CD ». En lisant cette phrases je me suis demandé qu’est ce que cela pouvait bien signifier.
Je suppose que la procédure normale et habituelle veut que le chroniqueur de la page faits divers détienne les informations nécessaires à son article en réalisent des entretient avec des enquêteurs ou en se présentant dans un tribunal pour suivre le procès qui l’intéresse afin d’en faire un récit. En aucun cas le chroniqueur peut se targuer d’avoir fait sa propre enquête (dans le cas affirmatif il va falloir se féliciter du progrès qu’est en train de réaliser notre presse). Etant les choses tel qu’elles sont, il me semble légitime de se poser la question suivante : Comment se fait il que dans cette affaire l’auteur de l’article soit au courant du CD alors que les enquêteurs ne le sont pas? Le journaliste possède-t-il d’autres sources d’information auxquelles les enquêteurs (légalement les gens les plus habilités à l’être) n’ont pas accès ?
Bref, je suppose que l’objectif final de ce « chroniqueur » n’était pas de rapporter le fait divers en soit même mais plutôt de diffuser à une échelle un peu plus ample l’histoire du film pornographique tourné par deux tunisiens. En relatant cette affaire il n’a visé apparemment qu’à pousser les badauds à assiéger les spécialistes du piratage afin d’en avoir une copie de ce film made in Tunisa et assouvir ainsi une goujaterie typiquement tunisienne. A moins que ce soit une façon indirecte d’alerter les services de police sur l’existence de ce film et sur la nécessiter d’engager les procédures de routines…
3 commentaires:
Malheureusement le "racolage" journalistique est une specialité chez nous.
Intéressant blog, félicitations.
Pour juger si cette pesonne est coupable ou non, ses défenseurs plaident la thèse de l'excitation par le CD. Donc les jugent doivent visionner le CD.
J'aimerai bien être à leur place, j'ai pas encore vu de film X tunisin
@ a : merci pour le compliment. J'aimerais en faire autant.
@ téméraire : ne t'en fais pas. Qui cherche trouve
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