Calcio di merda

Depuis mon enfance j’étais un supporteur fervent de la Juventus. La « Juve », comme on dit au pays des spaghettis, c’était pour moi Platini, Bonieck, Roberto Baggio, del Piero, Zidane… et j’en passe. Tous des magiciens qui nous régalaient avec leur jeu fantasque et leurs prouesses. Aucune autre équipe ne pouvait rivaliser mon amour pour la Juve. Cet amour stoppa net un jour lorsque la Juve affrontait, lors de la dernière journée du championnat italien, l’Inter. Le match eu lieu il y a de cela quelque années. Les deux équipes occupaient le haut de l’affiche avec une Inter qui comptait deux longueurs d’avance sur la Juve au classement. En d’autres termes, il suffisait à l’Inter de faire match nul pour gagner le scudetto. Parmi les joueurs de l’Inter, à cette époque, figurait un certain Ronaldo. Ce dernier fit une de ses incursions dont lui seul a le secret pour transpercer toute la défense de la Juve. Pour le stopper il a fallut que deux défenseurs le plaquent littéralement comme dans une partie de rugby. Les 22 joueurs sur le terrain, les remplaçants, les 60 miles spectateurs sur les tribunes et les millions de téléspectateurs qui regardaient le match ont tous vu le penalty sauf l’arbitre et son assistant. Pire, l’arbitre laissa le jeu continuer et la contre attaque de la Juve se transforma en un but qui donna la victoire et le trophée à cette dernière. C’était une vraie escroquerie, un scandale, une honte. Depuis, la Juve est devenu pour moi l’équipe que je déteste le plus au monde.

Aujourd’hui il semblerait que la victime de la Juve est en train de devenir elle-même la bénéficiaire de cadeaux arbitraux flagrants. L’Inter est une grande équipe avec de grands joueurs mais les largesses arbitrales dont elle profite risquent de nuire gravement à l’image de cette équipe. Des fautes arbitrales il y en a eu et il y en aura toujours, mais celles sifflées en faveur de l’Inter ont sérieusement faussé le jeu. Apres plusieurs épisodes douteux, dont le plus flagrant a été le match contre Parme, l’Inter a bénéficié encore une fois hier soir d’un sacré coup de pouce de la part de l’arbitre Rosetti. L’expulsion gratuite du défenseur de la Rome, Mexes, a permit à l’Inter de revenir dans le match grâce à un but marque á la fin de la rencontre. L’Inter à tous les droits de devenir championne d’Italie mais pas de cette manière.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon opinion sur Zidane.

http://frenchconspiracy.blogspot.com/

Emigré