فنان الغلبة

Il semblerait que les malheurs de l’humoriste Hedi oueld Baballah ne sont pas prêts à se terminer. Apres les accusations de possession de matière stupéfiante, voila qu’une autre accusation lui est collée en moins de 48 heures. Cette fois-ci, les autorités reprochent à l’humoriste la détention et le trafic de devises (et de faux billets d’euros s’il vous plait).

Vous conviendriez avec moi que cet acharnement n’est pas le simple fruit d’un hasard de calendrier qui a voulut que l’humoriste soit sous l’influence d’un astre de mauvaise augure. Oued Baballah n’est peut être pas un ange, mais que les déboires de ce dernier soient le centre d’intérêt d’une intensive médiatisation orchestrée par les deux journaux les plus colporteurs du PET (paysage médiatique tunisien), « Le quotidien » et « Achrouq » ne peut qu’accentuer le doute sur ce que l’on reproche à l’humoriste.

A cause de ses sketches ou des personnalités politiques sont impliquées, Hedi Oueld Baballah s’est trouvé, du jour au lendemain, élevé au statut d’opposant malgré lui, un statut qu’il n’a jamais ni réclamé ni revendiqué. Ses blagues, son seul fond de commerce et son gagne pain, sont devenues une affaire d’état qui a mobilisé le département de la sécurité de l’état et celui de la justice. Et pourtant ce que raconte Hedi Oueld Baballah est minable si on le compare à ce que dit une certaine Anne Roumanoff par exemple Sur sarkozy et tout cela en directe sur France 2. Heureusement que cette derniere n’est pas de nationalité tunisienne parce que, au cas contraire, c’est la potence qui lui aurait ouvert les bras.

Bref, Hedi Oueld Baballah est coupable d’un crime de lèse-majesté. Et pourtant c’est ce même spectacle, ou il tourne en dérision le président de la république, qui est sollicité de partout et même par des entités à caractère associatif !!! Ses blagues qui ne se différencient guerre de ce qui se dit dans les cafés et dans les lieux publics sont devenues un grand succès grâce au système de bouche à oreille. Maintenant, si les choses sont telles qu’elles le sont, l’humoriste ne doit pas rester le seul bouc émissaire dans l’affaire, car ceux qui l’invitent à se produire devant eux doivent eux aussi assumer leur part de responsabilité…

1 commentaires:

Bel Malwene a dit…

Pauvre pays de la liberté et droit de l'homme par excellence. Moi J'ai essayer de traité le sujet d'un autre point de vu.
http://talfza-bel-malwene.blogspot.com/