Ou va-t-on ?

Jusqu’à il y a très peu d’année le portrait stéréotype qui se faisait du tunisien, tant à l’échelle nationale comme à l’échelle internationale d’ailleurs, définie ou du moins essaye de définir ce dernier comme un individu modéré, docile, obéissant et pacifiste ayant comme soucis primordiaux son bien être et le besoin d’améliorer sa situation. Durant des années entière on s’est complu dans cette réputation fictive et on s’est efforcé pour forger cette image fausse et hypocrite à outrance. Soudain, des événements nationaux et internationaux sont venus nous tirés de cette torpeur. Ils ont bousculé et sapé de fond en comble cette image de marque longtemps et sciemment entretenue. Il ne se passe un jour sans que l’on apprenne qu’un tunisien ou des tunisiens sont partie prenante dans des actes inhumains que répriment la loi et la morale. On pensait le cas du kamikaze de Djerba un fait divers, un accident, une exception et voila que l’on découvre que les tunisiens membres et parfois chefs de cellules ou bandes appartenants aux organisations les plus extrémistes sont nombreux et que leur nombre grossit régulièrement l’effectif des réseaux terroristes internationaux. Comment expliquer ce radicalisme ? Quelles raisons résident derrière cette volonté d’adhérer aux mouvances extrémistes qui n’ont de dieu que la violence? S’agit-il d’un changement soudain dans les mœurs des tunisiens ou est ce que la violence a toujours été inscrite dans les gênes des tunisiens ? On a voulu voir dans le cas du tunisien à la tête du commando qui perpétra les attentas de Madrid un cas anecdotique mais voila que chaque jour on apprend que des enfants de nous, de notre culture partisane de la tolérance et de la clémence, issus de nos antres se joindre aux causes les plus radicales avec foi et conviction. De l’Afghanistan à l’Algérie, de l’Irak au Maroc, des tunisiens s’illustrent dans des oeuvres macabres génératrices de destruction, de chaos et d’affliction. La dernière apparition sinistre de ce genre nous vient directement du Liban et plus précisément du Camp Nahr el Bared. Pas moins de 4 tunisiens figurent parmi les ténébreuxs protagonistes de « Fatah al Islam » ce groupe obscurantiste qui déclencha des affrontements absurdes et meurtriers avec l’armée libanaise. Faut-il continuer à faire comme si de rien n’était ou réfléchir et agir le plus vite possible avant que le déluge ne nous emporte dans son élan dévastateur ? La réputation du tunisien est déjà assez délabrée et ce genre de phénomène ne peut que lui causer d’avantage de préjudices.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

takou tu soulèves un gros lièvre
et un gros problème!!!

Téméraire a dit…

Un Tunisien, ne diffère en rien d'un Algérien, d'un marocain ou d'un jordanien.

On nous a toujours caché la vérité et on nous a enduits en erreur.
On pense toujours que nous sommes les meilleurs dans le business, dans l'ouverture d'esprit, dans la religion, dans la politique ....

Ces choses dont tu en parles ne sont pas nouvelles, mais notre Presse les étouffent et n’en parle pas. Moi je pense que ces exemples restent limités en termes d’étendue par rapports à plusieurs autres pays arabes ou des institutions internes prennent en charge ce phénomène et le développent.

Pour certains se sont des actes de terrorisme pour d’autres se sont des actes d’héroïsme, cela dépend dans quel camp on se place et de quel angle de vue on voit les choses.

Anonyme a dit…

Si les organisations extrémistes dans certains pays recrutent selon des critères économique'CàD l'argent) ou la manipulation de gens sans background éducationnel ou intellectuel, pour le recrutement des tunisien la question est extrêment grave parceque les recrutés sont d'un certain niveau et ils l'ont été en se basant sur cette donnée qui est le revers de la médaille de notre système éducationnel qui a tendance à produire beaucoup d'exclus, en plus du fait que l'espoir est de plus en plus asphyxié pour des milliers de jeunes....

Anonyme a dit…

rabbi yostor!
nous avons une identité propre nous devons à mon sens la réhabiliter.
le problème vient à mon sens que l'on nous a plonger trop vite dans une société deconsommation de masse, que nous avons, sans aucune précaution paraboliser et surmédiatiser notre société à telle enseigne que notre jeunesse, qui a du mal à se projeter dans l'avenir a des comportement presque suicidaire (rapports non protegés, reves d'immigration, depression etc... Il y a des choses à faire pour y remedier j'en suis sûr!

Pas a pas a dit…

bonjour
comme au debut de ton post je croyais moi aussi a la description du tunisien tel que l'as fais
et je decouvre avec effroy la seconde partie
en effet comment cela est possible
je suis deçu
patrick

Anonyme a dit…

Oui ce que tu décris avec talent est d'une banalité historique incroyable, si tu remontes l'histoire du genre, toute société qui a produit de la violence, est une société violée, fermée, spolié..ect...Les individus dont tu parles sont le pur produit d'un systéme postcolonial, où les libertés les plus élémentaires sont réduites à leur peau de chagrin, les terroristes et les assassins tunisiens qui sillonnent les causes et le monde sont engendrés par un totaliritarisme encore plus terroriste qu'eux, ils ne sont pas un accident de l'histoire tunisienne, ils sont une réaction "chimique" trés grave à une décomposition sociale, politique et culturelle programmée par des intêrets privés tunisiens, une maffia du crime organisé qui détruit tous les structures du pays, aujourd'hui, on a le génie tunisien qui grâce à lui le pays tient debout, et puis le génie du mal qui pille notre pays de toutes ses énergies, et bien sûr et par voie de consquénces enfante des illuminés et des nihilistes à son image.Biju
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