Aie aie ça pique.

Il y a un truc fou qui m’est arrivé ces derniers jours et qui m’a laissé pantois. Pour des raisons disons foncièrement "dermatologiques" j’ai laissé pousser ma barbe ces trois dernières semaines (je vois déjà pas mal d’entre vous qui me disent que j’ai mal choisit le moment pour le faire, mais que voulez vous que je fasse مكره أخاك لا بطل ) . Bref, sur mon chemin de retour chez moi après le boulot (j’ai de la chance je termine la corvée à trois heures de l’après midi) trois fois de suite j’ai faillit me faire arrêter en stop avant que l’auto-stoppeur ne se ravise à la dernière seconde pour retirer sa main et regarder ailleurs au dernier moment comme s’il a vu le diable en personne. Remarque, c’est logique : monter avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, qui est barbu et qui en prime habite du coté de Mornag (eh oui je suis un fellah comme disent les mecs de la banlieue nord et les natifs des quartiers chics) ça fait réfléchir. J‘imagine déjà le mec se dire « je n’ai pas envie de passer la nuit ou la vie dans un poste de police pour une connerie d’auto-stop.
C’est assez insolite, voire caustique. Mais en y pensant bien c'est une réaction assez symptomatique qui traduit la psychose que vivent les tunisiens ces jours ci.

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